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Vendredi
LEÇONS DE FOI du livre de Josué
4ème Trimestre 2025
3 - Les mémoriaux de la grâce
du 11 au 17 octobre 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
« Car l’Éternel, votre Dieu, a mis à sec devant vous les eaux du Jourdain jusqu’à ce que vous eussiez passé, comme l’Éternel, votre Dieu, l’avait fait à la mer Rouge, qu’il mit à sec devant nous jusqu’à ce que nous eussions passé, afin que tous les peuples de la terre sachent que la main de l’Éternel est puissante, et afin que vous ayez toujours la crainte de l’Éternel, votre Dieu » ( LSG).
L'officier de police fit un signe, et John avait dû s’arrêter. L’agent lui demanda son permis de conduire et, à ce moment-là, John se rendit compte qu’il avait oublié son portefeuille, contenant son permis de conduire dans son bureau. John expliqua ce qui s’était passé et l’agent lui posa des questions sur son travail. John répondit qu’il était professeur. En donnant une contravention à John, l’agent lui dit de ne pas considérer cela comme une amende.
« Ce sont les frais de scolarité », dit-il. « Lorsque les gens veulent apprendre quelque chose, ils paient des frais de scolarité. C’est l’argent que vous devez payer pour apprendre à ne pas oublier votre permis lorsque vous conduisez. Bonne journée, professeur! »
En tant qu’êtres humains, nous avons tendance à oublier des choses qui ne sont pas constamment à notre vue. Nous oublions de répondre aux appels téléphoniques, de répondre aux e-mails, d’arroser les plantes, d’envoyer des vœux d’anniversaire, etc. La liste pourrait s’allonger. Cependant, oublier nos besoins spirituels pourrait avoir des conséquences plus graves que le fait de simplement avoir à payer une amende, surtout parce que nous avons affaire à ce qui est, littéralement, notre destinée éternelle.
Étudions la traversée du Jourdain par les Hébreux et voyons ce que nous pouvons apprendre de leurs expériences.
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Verset à mémoriser:
« Car l’Éternel, votre Dieu, a mis à sec devant vous les eaux du Jourdain jusqu’à ce que vous eussiez passé, comme l’Éternel, votre Dieu, l’avait fait à la mer Rouge, qu’il mit à sec devant nous jusqu’à ce que nous eussions passé, afin que tous les peuples de la terre sachent que la main de l’Éternel est puissante, et afin que vous ayez toujours la crainte de l’Éternel, votre Dieu » ( LSG).
L'officier de police fit un signe, et John avait dû s’arrêter. L’agent lui demanda son permis de conduire et, à ce moment-là, John se rendit compte qu’il avait oublié son portefeuille, contenant son permis de conduire dans son bureau. John expliqua ce qui s’était passé et l’agent lui posa des questions sur son travail. John répondit qu’il était professeur. En donnant une contravention à John, l’agent lui dit de ne pas considérer cela comme une amende.
« Ce sont les frais de scolarité », dit-il. « Lorsque les gens veulent apprendre quelque chose, ils paient des frais de scolarité. C’est l’argent que vous devez payer pour apprendre à ne pas oublier votre permis lorsque vous conduisez. Bonne journée, professeur! »
En tant qu’êtres humains, nous avons tendance à oublier des choses qui ne sont pas constamment à notre vue. Nous oublions de répondre aux appels téléphoniques, de répondre aux e-mails, d’arroser les plantes, d’envoyer des vœux d’anniversaire, etc. La liste pourrait s’allonger. Cependant, oublier nos besoins spirituels pourrait avoir des conséquences plus graves que le fait de simplement avoir à payer une amende, surtout parce que nous avons affaire à ce qui est, littéralement, notre destinée éternelle.
Étudions la traversée du Jourdain par les Hébreux et voyons ce que nous pouvons apprendre de leurs expériences.
La traversée du Jourdain
Lisez et . Pourquoi Dieu avait-Il demandé aux Israélites de se préparer spécialement à ce qui allait se passer?
C’est la première fois que l’arche de l’alliance est mentionnée dans le livre de Josué.
Jusqu’à ce point du récit de l’Ancien Testament, l’arche est apparue dans le contexte du sanctuaire (); dans le voyage d’Israël depuis le Sinaï (); et à la tentative infructueuse de commencer la conquête de Canaan (). C’était l’objet le plus sacré du sanctuaire israélite et il contenait trois objets, chacun exprimant la relation spéciale d’Israël avec Dieu:
(1) les tables contenant les dix com- mandements; (2) la verge d’Aaron, le souverain sacrificateur; et (3) un vase rempli de manne (; ).
L’arche et les préparatifs pour traverser le Jourdain rappelèrent à Israël qu’ils n’en- traient pas en Canaan à leur propre manière et moment. La conquête ne serait cou- ronnée de succès que s’ils suivaient la voie et le timing de Dieu. Dieu - qui est décrit comme
Celui qui trône au-dessus des chérubins qui couvraient l’arche de l’alliance (, ), et dont les mouvements sont identifiés avec les mouvements de l’arche - entra en Canaan devant les Israélites en tant que Celui qui mène la conquête.
Le terme traduit par « sanctifier » (, LSG) ou « consacrer », fait référence à un processus de purification similaire à ce que les sacrificateurs suivaient avant de commencer leur service dans le sanctuaire (, ) et les rites que le peuple d’Israël avait accompli avant la révélation de Dieu au Sinaï (, 14). Cette consécration impliquait l’abandon du péché et l’élimination de toutes les impuretés rituelles. Le même commandement apparait dans , concernant un miracle imminent de Dieu. Une telle préparation était également nécessaire avant que les batailles ne soient livrées dans une guerre (). Avant que Dieu ne combatte pour Israël, le peuple devait Lui témoigner son allégeance et placer en Lui toute sa confiance comme en leur commandant.
Le miracle de la traversée du Jourdain allait prouver aux Israélites qu’il était possible de faire confiance à la promesse de l’Éternel de chasser ces gens du pays. Celui qui avait le pouvoir de leur faire traverser le Jourdain à pied sec pouvait aussi leur accorder la possession du pays.
Dieu ne sépare pas toujours les eaux du Jourdain. Ses interventions ne sont pas toujours spectaculaires ni immédiatement visibles.À votre avis, comment pouvons-nous cultiver une préparation spirituelle qui nous permette de reconnaitre et de vivre pleinement les actions de Dieu en notre faveur?
Lisez et . Pourquoi Dieu avait-Il demandé aux Israélites de se préparer spécialement à ce qui allait se passer?
C’est la première fois que l’arche de l’alliance est mentionnée dans le livre de Josué.
Jusqu’à ce point du récit de l’Ancien Testament, l’arche est apparue dans le contexte du sanctuaire (); dans le voyage d’Israël depuis le Sinaï (); et à la tentative infructueuse de commencer la conquête de Canaan (). C’était l’objet le plus sacré du sanctuaire israélite et il contenait trois objets, chacun exprimant la relation spéciale d’Israël avec Dieu:
(1) les tables contenant les dix com- mandements; (2) la verge d’Aaron, le souverain sacrificateur; et (3) un vase rempli de manne (; ).
L’arche et les préparatifs pour traverser le Jourdain rappelèrent à Israël qu’ils n’en- traient pas en Canaan à leur propre manière et moment. La conquête ne serait cou- ronnée de succès que s’ils suivaient la voie et le timing de Dieu. Dieu - qui est décrit comme
Celui qui trône au-dessus des chérubins qui couvraient l’arche de l’alliance (, ), et dont les mouvements sont identifiés avec les mouvements de l’arche - entra en Canaan devant les Israélites en tant que Celui qui mène la conquête.
Le terme traduit par « sanctifier » (, LSG) ou « consacrer », fait référence à un processus de purification similaire à ce que les sacrificateurs suivaient avant de commencer leur service dans le sanctuaire (, ) et les rites que le peuple d’Israël avait accompli avant la révélation de Dieu au Sinaï (, 14). Cette consécration impliquait l’abandon du péché et l’élimination de toutes les impuretés rituelles. Le même commandement apparait dans , concernant un miracle imminent de Dieu. Une telle préparation était également nécessaire avant que les batailles ne soient livrées dans une guerre (). Avant que Dieu ne combatte pour Israël, le peuple devait Lui témoigner son allégeance et placer en Lui toute sa confiance comme en leur commandant.
Le miracle de la traversée du Jourdain allait prouver aux Israélites qu’il était possible de faire confiance à la promesse de l’Éternel de chasser ces gens du pays. Celui qui avait le pouvoir de leur faire traverser le Jourdain à pied sec pouvait aussi leur accorder la possession du pays.
Dieu ne sépare pas toujours les eaux du Jourdain. Ses interventions ne sont pas toujours spectaculaires ni immédiatement visibles.À votre avis, comment pouvons-nous cultiver une préparation spirituelle qui nous permette de reconnaitre et de vivre pleinement les actions de Dieu en notre faveur?
Le Dieu vivant des merveilles
Lisez . Que nous apprend la traversée miraculeuse du Jourdain sur la nature du Dieu que nous servons?
Dans , la traversée du Jourdain est décrite par le terme hébreu Niphla’ot, qui signifie « miracles » ou « prodiges ». Ce mot renvoie généralement aux œuvres puissantes et surnaturelles de Dieu, révélant ainsi Son caractère unique (, ). Plus tard, les Israélites méditèrent sur ces œuvres et, par conséquent, louèrent l’Éternel () et Le proclamèrent parmi les nations (). Les plaies infligées en Égypte (,20 ; ,15), la traversée de la mer Rouge et la conduite de Dieu dans le désert (,12-16) furent relatées comme autant de prodiges.
Les auteurs de la Bible savaient et témoignaient du fait que le Dieu qui a créé le monde n’a jamais été limité ou contraint par Sa création. Rien n’est impossible (Hébreux « trop étonnant ») pour Lui (). Son nom et Sa nature sont merveilleux (), et Il est au-delà de notre compréhension.
En contraste avec les dieux des autres nations, qui ne peuvent pas sauver (, ), le Dieu de la Bible est un « Dieu vivant », et actif dont les disciples peuvent Lui faire confiance en prévision de Ses interventions en leur faveur.
Le prophète Zacharie avait utilisé le même terme (du même radical que Niphla’ot) alors qu’il envisageait un avenir pour Israël après l’exil babylonien. Il eut la vision d’une Jérusalem entièrement reconstruite, où des vieillards seraient assis paisiblement dans les rues de la ville, et où garçons et filles joueraient librement. Aux habitants de la capitale, encore marqués par les ravages de la destruction et incrédules devant une telle promesse, Zacharie déclara: « Ainsi parle l’Éternel des armées: Si cela paraît extraordinaire aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, cela le serait-il aussi à mes yeux? dit l’Éternel des armées. Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, je vais délivrer mon peuple du pays de l’Orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils habiteront au cœur de Jérusalem. » ().
Lisez . Comment la réponse de Jésus à Ses disciples vous encourage-t-elle à faire confiance à Dieu pour ce qui semble impossible?
Lisez . Que nous apprend la traversée miraculeuse du Jourdain sur la nature du Dieu que nous servons?
Dans , la traversée du Jourdain est décrite par le terme hébreu Niphla’ot, qui signifie « miracles » ou « prodiges ». Ce mot renvoie généralement aux œuvres puissantes et surnaturelles de Dieu, révélant ainsi Son caractère unique (, ). Plus tard, les Israélites méditèrent sur ces œuvres et, par conséquent, louèrent l’Éternel () et Le proclamèrent parmi les nations (). Les plaies infligées en Égypte (,20 ; ,15), la traversée de la mer Rouge et la conduite de Dieu dans le désert (,12-16) furent relatées comme autant de prodiges.
Les auteurs de la Bible savaient et témoignaient du fait que le Dieu qui a créé le monde n’a jamais été limité ou contraint par Sa création. Rien n’est impossible (Hébreux « trop étonnant ») pour Lui (). Son nom et Sa nature sont merveilleux (), et Il est au-delà de notre compréhension.
En contraste avec les dieux des autres nations, qui ne peuvent pas sauver (, ), le Dieu de la Bible est un « Dieu vivant », et actif dont les disciples peuvent Lui faire confiance en prévision de Ses interventions en leur faveur.
Le prophète Zacharie avait utilisé le même terme (du même radical que Niphla’ot) alors qu’il envisageait un avenir pour Israël après l’exil babylonien. Il eut la vision d’une Jérusalem entièrement reconstruite, où des vieillards seraient assis paisiblement dans les rues de la ville, et où garçons et filles joueraient librement. Aux habitants de la capitale, encore marqués par les ravages de la destruction et incrédules devant une telle promesse, Zacharie déclara: « Ainsi parle l’Éternel des armées: Si cela paraît extraordinaire aux yeux du reste de ce peuple en ces jours-là, cela le serait-il aussi à mes yeux? dit l’Éternel des armées. Ainsi parle l’Éternel des armées: Voici, je vais délivrer mon peuple du pays de l’Orient et du pays du soleil couchant. Je les ramènerai, et ils habiteront au cœur de Jérusalem. » ().
Lisez . Comment la réponse de Jésus à Ses disciples vous encourage-t-elle à faire confiance à Dieu pour ce qui semble impossible?
Souviens-toi
Lisez . Pourquoi Dieu avait-Il demandé aux Israélites de construire un mémorial?
Le but de ces pierres est de servir de « signe ». Le mot hébreu ‘ot est souvent lié à l’idée de « merveille » et peut désigner des actes miraculeux accomplis par Dieu (voir l’étude d’hier), comme les plaies d’Égypte ( ; ). Il peut aussi signifier « symbole » ou « signe » au sens d’un marqueur visible d’une réalité plus profonde ou transcendante. Par exemple, l’arc-en-ciel est présenté comme un signe de l’alliance (); le sang appliqué sur les poteaux et les linteaux des maisons des Israélites est également qualifié de signe (). Plus encore, le sabbat est un signe de la création et de la présence sanctificatrice de Dieu ( ; ).
Dans le cas des douze pierres, le signe joue un rôle de mémorial, rappelant à chaque génération suivante le miracle de la traversée. Le terme mémorial (zikkaron) vient du mot Zakar, « se souvenir », ce qui dénote plus qu’un acte passif de se souvenir de quelque chose. Cela implique un souvenir suivi d’une action appropriée (, ). La mise en place de monuments commémoratifs en pierre () et des rituels qui suscitent des interrogations (, 27; ) était courant dans l’Ancien Testament. Au lieu de répéter les miracles maintes fois, Dieu établit des monuments qui évoquent le souvenir de Ses grands actes et suscitent des réponses significatives. Par conséquent, le signe devait être là « pour toujours », ce qui implique la nécessité de garder perpétuellement ce miracle de l’Éternel dans la mémoire collective de Son peuple.
La question potentielle des générations futures est importante car elle est formulée de manière personnelle: « Que signifient ces pierres? » Chaque nouvelle génération doit intérioriser et comprendre la signification de ces pierres par elle-même personnellement. La foi en un Dieu des miracles ne survit que si chaque génération redécouvre la signification des actes puissants de Yahvé pour elle-même. Une telle foi fera une différence majeure entre le fait de vivre une vie fidèle basée sur les traditions de la Bible, et le traditionalisme: la religion morte d’une génération vivante privée de sa valeur et de sa ferveur originelle. En fin de compte, nous devons personnaliser notre foi basée sur la Bible. Personne, surtout nos ancêtres, ne peut croire à notre place.
Quels sont les mémoriaux personnels de votre marche avec le Seigneur, qui vous aident à vous souvenir de ce qu’Il a fait pour vous?
Lisez . Pourquoi Dieu avait-Il demandé aux Israélites de construire un mémorial?
Le but de ces pierres est de servir de « signe ». Le mot hébreu ‘ot est souvent lié à l’idée de « merveille » et peut désigner des actes miraculeux accomplis par Dieu (voir l’étude d’hier), comme les plaies d’Égypte ( ; ). Il peut aussi signifier « symbole » ou « signe » au sens d’un marqueur visible d’une réalité plus profonde ou transcendante. Par exemple, l’arc-en-ciel est présenté comme un signe de l’alliance (); le sang appliqué sur les poteaux et les linteaux des maisons des Israélites est également qualifié de signe (). Plus encore, le sabbat est un signe de la création et de la présence sanctificatrice de Dieu ( ; ).
Dans le cas des douze pierres, le signe joue un rôle de mémorial, rappelant à chaque génération suivante le miracle de la traversée. Le terme mémorial (zikkaron) vient du mot Zakar, « se souvenir », ce qui dénote plus qu’un acte passif de se souvenir de quelque chose. Cela implique un souvenir suivi d’une action appropriée (, ). La mise en place de monuments commémoratifs en pierre () et des rituels qui suscitent des interrogations (, 27; ) était courant dans l’Ancien Testament. Au lieu de répéter les miracles maintes fois, Dieu établit des monuments qui évoquent le souvenir de Ses grands actes et suscitent des réponses significatives. Par conséquent, le signe devait être là « pour toujours », ce qui implique la nécessité de garder perpétuellement ce miracle de l’Éternel dans la mémoire collective de Son peuple.
La question potentielle des générations futures est importante car elle est formulée de manière personnelle: « Que signifient ces pierres? » Chaque nouvelle génération doit intérioriser et comprendre la signification de ces pierres par elle-même personnellement. La foi en un Dieu des miracles ne survit que si chaque génération redécouvre la signification des actes puissants de Yahvé pour elle-même. Une telle foi fera une différence majeure entre le fait de vivre une vie fidèle basée sur les traditions de la Bible, et le traditionalisme: la religion morte d’une génération vivante privée de sa valeur et de sa ferveur originelle. En fin de compte, nous devons personnaliser notre foi basée sur la Bible. Personne, surtout nos ancêtres, ne peut croire à notre place.
Quels sont les mémoriaux personnels de votre marche avec le Seigneur, qui vous aident à vous souvenir de ce qu’Il a fait pour vous?
L’oubli
Lisez à la lumière des versets suivants: ; ; ; ; . Pourquoi était-il si important de se souvenir des grandes œuvres de l’Éternel?
Remarquez le changement de pronom personnel dans . Les eaux du Jourdain sont dites être asséchées devant « vous », c’est-à-dire, devant tous les Israélites qui venaient de traverser le Jourdain. En revanche, il est mentionné que la mer Rouge avait été asséchée devant « nous », ceux qui étaient encore vivants parmi la première génération et qui avaient vécu l’Exode. Les deux événements, bien que vécus par des générations différentes, revêtaient une importance comparable. Grâce au témoignage de leurs parents, la deuxième génération avait pu redécouvrir, par elle-même, la signification profonde du passage du Jourdain.
En général, nous percevons l’oubli comme un trait normal des êtres humains. Cependant, l’oubli au sens spirituel peut entrainer de graves conséquences.
Même aujourd’hui, si nous voulons maintenir notre identité en tant qu’un peuple ayant un appel et une mission particuliers, nous devrons susciter des occasions de rafraichir notre mémoire spirituelle individuelle et collective afin de garder à l’esprit d’où nous venons, qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici.
Lisez et . Pourquoi devons-nous toujours nous sou- venir de ce que Christ a fait pour nous? Qu’est-ce qui est plus important que ce fait?
Ellen G. White a clairement compris que si nous ne nous guidons pas constamment à la lumière des œuvres et des révélations passés de Dieu, nous perdrons certainement la motivation de mener à bien notre mission à l’avenir: « Nous n’avons rien à craindre pour l’avenir, sinon d’oublier comment l’Éternel nous a guidés et les leçons qu’Il nous a enseignées à travers notre histoire. » (Voir, Ellen G. White, Life Sketches, p. 196.)
Bien qu’il soit important de se souvenir du passé et de la façon dont l’Éternel a œuvré dans votre vie, pourquoi devons-nous vivre une expérience quotidienne avec Lui, ainsi que la réalité de Son amour et de Sa présence maintenant?
Lisez à la lumière des versets suivants: ; ; ; ; . Pourquoi était-il si important de se souvenir des grandes œuvres de l’Éternel?
Remarquez le changement de pronom personnel dans . Les eaux du Jourdain sont dites être asséchées devant « vous », c’est-à-dire, devant tous les Israélites qui venaient de traverser le Jourdain. En revanche, il est mentionné que la mer Rouge avait été asséchée devant « nous », ceux qui étaient encore vivants parmi la première génération et qui avaient vécu l’Exode. Les deux événements, bien que vécus par des générations différentes, revêtaient une importance comparable. Grâce au témoignage de leurs parents, la deuxième génération avait pu redécouvrir, par elle-même, la signification profonde du passage du Jourdain.
En général, nous percevons l’oubli comme un trait normal des êtres humains. Cependant, l’oubli au sens spirituel peut entrainer de graves conséquences.
Même aujourd’hui, si nous voulons maintenir notre identité en tant qu’un peuple ayant un appel et une mission particuliers, nous devrons susciter des occasions de rafraichir notre mémoire spirituelle individuelle et collective afin de garder à l’esprit d’où nous venons, qui nous sommes et pourquoi nous sommes ici.
Lisez et . Pourquoi devons-nous toujours nous sou- venir de ce que Christ a fait pour nous? Qu’est-ce qui est plus important que ce fait?
Ellen G. White a clairement compris que si nous ne nous guidons pas constamment à la lumière des œuvres et des révélations passés de Dieu, nous perdrons certainement la motivation de mener à bien notre mission à l’avenir: « Nous n’avons rien à craindre pour l’avenir, sinon d’oublier comment l’Éternel nous a guidés et les leçons qu’Il nous a enseignées à travers notre histoire. » (Voir, Ellen G. White, Life Sketches, p. 196.)
Bien qu’il soit important de se souvenir du passé et de la façon dont l’Éternel a œuvré dans votre vie, pourquoi devons-nous vivre une expérience quotidienne avec Lui, ainsi que la réalité de Son amour et de Sa présence maintenant?
Au-delà du Jourdain
« Il changea la mer en une terre sèche, On traversa le fleuve à pied: Alors nous nous réjouîmes en Lui » (, LSG).
La traversée de la mer Rouge et du Jourdain sont toutes deux des marqueurs d’une nouvelle ère dans l’histoire biblique, et toutes deux ont une signification symbolique (voir , , et ). Déjà dans l’Ancien Testament, il y a des textes qui relient les deux évènements de la traversée et reconnaissent un sens qui va au-delà du cadre original. Dans , le psalmiste célèbre l’acte rédempteur de Dieu dans sa vie () en se référant aux exemples historiques de la traversée de la mer Rouge et du Jourdain.
Le relie également les deux évènements, non pas parce que l’auteur n’a pas vu de différence chronologique entre eux, mais à cause de la signification théologique que les deux traversées partagent. Ainsi, les deux évènements sont considérés comme contribuant à un changement dans le statut d’Israël, autrefois de l’esclavage à la liberté, puis du statut de nomades à l’état de nation. Dans ces psaumes, les exemples des deux traversées illustrent le changement de statut de l’auteur, passant de l’oppression, de la pauvreté, de l’impuissance et de l’humiliation à la sécurité, au bienêtre, au salut et à la dignité.
C’est aussi par le Jourdain que l’enlèvement d’Élie s’est produit dans le contexte d’un miracle semblable à celui rapporté dans Josué. Pour Élie, la traversée apporta le changement de statut le plus significatif de sa vie: il fut transporté au ciel. Quant à Élisée, le changement est tout aussi important: l’assistant du prophète () devint lui-même prophète ().
Lisez et . Comment les auteurs du Nouveau Testament confèrent-ils au Jourdain une signification à la fois symbolique et spirituelle?
Le ministère terrestre de Jésus, en tant que Représentant d’Israël, s’inscrit dans la continuité de l’histoire de l’ancien Israël. Il a revécu symboliquement les grandes étapes du parcours du peuple hébreu: Il a connu l’épreuve de la « mer Rouge » et du « Jourdain », et fut appelé à sortir d’Égypte à la suite d’un décret de mort ().
Il passa ensuite quarante jours dans le désert (), en écho aux quarante années d’errance d’Israël. Comme passage de Sa vie privée à Son ministère public, Il fut baptisé dans les eaux du Jourdain (; ). Plus loin, l’épître aux Hébreux (chapitres 3 et 4) souligne la portée symbolique de la traversée du Jourdain, présentant l’entrée en Canaan comme une image du « repos de la grâce », dans lequel les croyants acceptent le salut par la foi.
« Il changea la mer en une terre sèche, On traversa le fleuve à pied: Alors nous nous réjouîmes en Lui » (, LSG).
La traversée de la mer Rouge et du Jourdain sont toutes deux des marqueurs d’une nouvelle ère dans l’histoire biblique, et toutes deux ont une signification symbolique (voir , , et ). Déjà dans l’Ancien Testament, il y a des textes qui relient les deux évènements de la traversée et reconnaissent un sens qui va au-delà du cadre original. Dans , le psalmiste célèbre l’acte rédempteur de Dieu dans sa vie () en se référant aux exemples historiques de la traversée de la mer Rouge et du Jourdain.
Le relie également les deux évènements, non pas parce que l’auteur n’a pas vu de différence chronologique entre eux, mais à cause de la signification théologique que les deux traversées partagent. Ainsi, les deux évènements sont considérés comme contribuant à un changement dans le statut d’Israël, autrefois de l’esclavage à la liberté, puis du statut de nomades à l’état de nation. Dans ces psaumes, les exemples des deux traversées illustrent le changement de statut de l’auteur, passant de l’oppression, de la pauvreté, de l’impuissance et de l’humiliation à la sécurité, au bienêtre, au salut et à la dignité.
C’est aussi par le Jourdain que l’enlèvement d’Élie s’est produit dans le contexte d’un miracle semblable à celui rapporté dans Josué. Pour Élie, la traversée apporta le changement de statut le plus significatif de sa vie: il fut transporté au ciel. Quant à Élisée, le changement est tout aussi important: l’assistant du prophète () devint lui-même prophète ().
Lisez et . Comment les auteurs du Nouveau Testament confèrent-ils au Jourdain une signification à la fois symbolique et spirituelle?
Le ministère terrestre de Jésus, en tant que Représentant d’Israël, s’inscrit dans la continuité de l’histoire de l’ancien Israël. Il a revécu symboliquement les grandes étapes du parcours du peuple hébreu: Il a connu l’épreuve de la « mer Rouge » et du « Jourdain », et fut appelé à sortir d’Égypte à la suite d’un décret de mort ().
Il passa ensuite quarante jours dans le désert (), en écho aux quarante années d’errance d’Israël. Comme passage de Sa vie privée à Son ministère public, Il fut baptisé dans les eaux du Jourdain (; ). Plus loin, l’épître aux Hébreux (chapitres 3 et 4) souligne la portée symbolique de la traversée du Jourdain, présentant l’entrée en Canaan comme une image du « repos de la grâce », dans lequel les croyants acceptent le salut par la foi.
Réflexion avancée:
Ellen G. White, « Le passage du Jourdain », pp. 443, 444, dans Patriarches et prophètes.
« Méditez attentivement sur les expériences d’Israël au cours de sa traversée vers Canaan. Portez une attention particulière aux chapitres 3 et 4 du livre de Josué, en observant comment le peuple s’est préparé et a franchi le Jourdain pour entrer dans la terre promise. Gardons notre cœur et notre esprit en éveil, en ravivant constamment notre mémoire par les leçons que l’Éternel a transmises à Son peuple autrefois. Ainsi, comme Il l’avait voulu pour eux, les enseignements de Sa Parole resteront pour nous à la fois vivants, riches de sens et profondément marquants. » (Voir, Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 2, p. 994.)
« Le peuple d’Israël moderne court un risque encore plus grand que l’ancien Israël:
celui d’oublier Dieu et de sombrer dans l’idolâtrie. Aujourd’hui, de nombreuses idoles sont vénérées, y compris par ceux qui observent le sabbat. Dieu avait expressément ordonné à Son peuple d’autrefois de se préserver de l’idolâtrie, car s’il se détournait du Dieu vivant, Sa malédiction s’abattrait sur lui. En revanche, s’il L’aimait de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, Dieu promettait de bénir abondamment ses champs et ses greniers, et d’éloigner la maladie du milieu de lui. » (Voir, Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 609.)
Discussion:
1) Discutez de la traversée miraculeuse du Jourdain avec votre classe. Comment définiriez-vous les miracles? Pourquoi semble-t-il que Dieu n’accomplit pas de miracles similaires aujourd’hui?
2) Quelles pratiques concrètes pouvez-vous mettre en œuvre dans votre classe pour prévenir l’oubli spirituel, tant sur le plan individuel que communautaire? Bien qu’il soit essentiel de cultiver une relation vivante et continue avec Dieu, sans fonder toute notre vie chrétienne uniquement sur des expériences marquantes du passé, comment pouvons-nous tout de même nous appuyer sur ces souvenirs pour nous rappeler la manière dont Dieu a agi dans nos vies?
3)À votre avis, comment le sabbat peut-il, d’une part, nous aider à nous souvenir des interventions de Dieu dans nos vies et, d’autre part, nous donner un avant-gout du repos promis dans Son royaume? Comment le sabbat indique-t-il non seulement ce dont nous sommes censés nous souvenir, mais aussi ce que nous pouvons espérer à l’avenir?
Ellen G. White, « Le passage du Jourdain », pp. 443, 444, dans Patriarches et prophètes.
« Méditez attentivement sur les expériences d’Israël au cours de sa traversée vers Canaan. Portez une attention particulière aux chapitres 3 et 4 du livre de Josué, en observant comment le peuple s’est préparé et a franchi le Jourdain pour entrer dans la terre promise. Gardons notre cœur et notre esprit en éveil, en ravivant constamment notre mémoire par les leçons que l’Éternel a transmises à Son peuple autrefois. Ainsi, comme Il l’avait voulu pour eux, les enseignements de Sa Parole resteront pour nous à la fois vivants, riches de sens et profondément marquants. » (Voir, Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 2, p. 994.)
« Le peuple d’Israël moderne court un risque encore plus grand que l’ancien Israël:
celui d’oublier Dieu et de sombrer dans l’idolâtrie. Aujourd’hui, de nombreuses idoles sont vénérées, y compris par ceux qui observent le sabbat. Dieu avait expressément ordonné à Son peuple d’autrefois de se préserver de l’idolâtrie, car s’il se détournait du Dieu vivant, Sa malédiction s’abattrait sur lui. En revanche, s’il L’aimait de tout son cœur, de toute son âme et de toute sa force, Dieu promettait de bénir abondamment ses champs et ses greniers, et d’éloigner la maladie du milieu de lui. » (Voir, Ellen G. White, Testimonies for the Church, vol. 1, p. 609.)
Discussion:
1) Discutez de la traversée miraculeuse du Jourdain avec votre classe. Comment définiriez-vous les miracles? Pourquoi semble-t-il que Dieu n’accomplit pas de miracles similaires aujourd’hui?
2) Quelles pratiques concrètes pouvez-vous mettre en œuvre dans votre classe pour prévenir l’oubli spirituel, tant sur le plan individuel que communautaire? Bien qu’il soit essentiel de cultiver une relation vivante et continue avec Dieu, sans fonder toute notre vie chrétienne uniquement sur des expériences marquantes du passé, comment pouvons-nous tout de même nous appuyer sur ces souvenirs pour nous rappeler la manière dont Dieu a agi dans nos vies?
3)À votre avis, comment le sabbat peut-il, d’une part, nous aider à nous souvenir des interventions de Dieu dans nos vies et, d’autre part, nous donner un avant-gout du repos promis dans Son royaume? Comment le sabbat indique-t-il non seulement ce dont nous sommes censés nous souvenir, mais aussi ce que nous pouvons espérer à l’avenir?
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