Leçon de l'École du Sabbat
 
Samedi
Dimanche
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
L'EXODE
3ème Trimestre 2025
1 - L’oppression: Contexte et naissance de Moïse
28 juin au 4 juillet 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
Ex 1:1-22
;
Gn 37:26-28
;
Gn 39:2,21
;
Ac 7:6
;
Ga 3:16,17
;
Ex 2:1-25


Verset à mémoriser:
« Les enfants d'Israël gémissaient encore sous la servitude, et poussaient des cris. Ces cris, que leur arrachait la servitude, montèrent jusqu'à Dieu. Dieu entendit leurs gémissements, et se souvint de son alliance avec Abraham, Isaac et Jacob. Dieu regarda les enfants d'Israël, et il en eut compassion » (
Exode 2:23-25
, LSG).

Le livre de l'Exode fait écho aux histoires des opprimés, des marginalisés, des persécutés, des exploités et de tous ceux qui sont méprisés. Aujourd’hui encore, ceux qui se sentent abandonnés, oubliés ou réduits en esclavage peuvent y puiser de l’espérance, car le même Dieu qui a libéré les Hébreux peut aussi les délivrer. Ce livre parle aussi des combats existentiels de la vie, ainsi que des injustices et des épreuves qui en font partie. Chacun peut être encouragé par les récits des interventions de Dieu en faveur de Son peuple souffrant. Dieu entend le cri des opprimés, voit leurs luttes, observe leurs larmes, et dans leur agonie, Il vient à leur secours.

Dieu prend l'initiative de délivrer ceux qui ont confiance en Lui. Nous devons simplement accepter, par la foi, ce qu'Il nous offre. C’est pourquoi le livre de l'Exode doit être étudié, car il montre ce que Jésus a fait pour nous tous. Ce livre parle de rédemption, de délivrance et du salut ultime — tous rendus possibles par la foi en Jésus-Christ et en l’œuvre qu’Il a accomplie pour nous.

Au cœur des épreuves et des ténèbres, si nous gardons les yeux fixés sur Dieu, nous pourrons discerner Sa présence, ressentir Ses soins et recevoir Son secours, tandis qu’Il nous conduit vers la « Terre promise » éternelle.
Le peuple de Dieu en Égypte

Le livre de l'Exode est appelé en hébreu Shemot, littéralement traduit comme « les noms », selon les premiers mots de ce document ancien. « Voici les noms » sont les premiers mots de ce livre. Les noms des membres de la famille du patriarche Jacob sont énumérés dès le début.

Lisez
Exode 1:1-7
. Quelle vérité cruciale trouve-t-on dans ce passage?

Exode commence par un rappel de la bénédiction de Dieu. Lorsque le patriarche Jacob et sa famille s'étaient installés en Égypte, ils n'étaient que 70 personnes (
Gn 46:27
,
Ex 1:5
), mais les Israélites « furent féconds et multiplièrent, ils s'accrurent et devinrent de plus en plus puissants. Et le pays en fut rempli » (
Ex 1:7
, LSG). Cependant, au moment de l'Exode, ils comptaient « environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants » (
Ex 12:37
LSG).

Lisez
Exode 1:8-11
. Quelle était la situation des Israélites au moment de l'Exode?

Le texte biblique dépeint l'histoire des enfants d'Israël en Égypte dans des couleurs sombres. Le livre de l'Exode commence par leur esclavage sous les chefs de corvée égyptiens et le travail oppressant imposé aux Hébreux.

Cependant, le livre se termine avec la présence paisible et réconfortante de Dieu dans le tabernacle, au centre du camp israélite (voir
Ex 40
). Entre ces deux pôles opposés, la victoire de Dieu est décrite. En libérant Son peuple de l'esclavage, en ouvrant un passage dans la mer Rouge et en vainquant la plus puissante armée de l'époque, la victoire spectaculaire de Dieu sur les forces du mal fut révélée.

L'histoire souligne paradoxalement que « plus on l'accablait, plus il multipliait et s'accroissait » (
Ex 1:12
, LSG). Autrement dit, quelles que soient les manigances humaines, Dieu reste souverain et sauvera Son peuple, même si les circonstances semblent désespérées, du moins d'un point de vue humain.
Il s'éleva un nouveau roi, qui n'avait point connu Joseph. Que nous enseigne ce récit sur le fait que nous ne devons jamais prendre pour acquis les circonstances, surtout les bonnes?
Le contexte historique

Lorsque la famille de Jacob arriva en Égypte après avoir connu la famine à Canaan (
Gn 46
), le roi d’Égypte eut une attitude amicale envers les Hébreux grâce à Joseph et tout ce qu'il avait accompli pour les Égyptiens.
« Pharaon dit à Joseph: Vois, je te donne le commandement de tout le pays d'Égypte.
Pharaon ôta son anneau de la main, et le mit à la main de Joseph; il le revêtit d'habits de fin lin, et lui mit un collier d'or au cou. Il le fit monter sur le char qui suivait le sien; et l'on criait devant lui: À genoux! C'est ainsi que Pharaon lui donna le commandement de tout le pays d'Égypte » (
Gn 41:41-43
, LSG).

Quelle était la clé du succès incroyable de Joseph en Égypte après un début si difficile? (Lisez
Gn 37:26-28
et
Gn 39:2,21
.)

Le contexte historique le plus probable de l'histoire de Joseph est le suivant: le nouveau roi, mentionné dans
Exode 1:8
(LSG) comme celui « qui n'avait point connu Joseph », est Ahmosis (1570 av JC – 1546 av JC). Ensuite, vint Amenhotep Ier (1546 av JC – 1526 av JC), le souverain qui craignait les Israélites et les opprimait. Plus tard, Thoutmosis Ier (1525 av JC – 1512 av JC) émit un décret de mort pour tous les enfants mâles hébreux. Sa fille, Hatchepsout (1503 av JC – 1482 av JC), fut la princesse qui adopta Moïse comme son fils. Le pharaon Thoutmosis III (1504 av JC – 1450 av JC), qui fut corégent avec Hatchepsout pendant un certain temps, était le pharaon de l'Exode.

L'exode eut lieu, selon les meilleures estimations, en mars 1450 av JC. (voir William H. Shea, « Exodus, Date of the », The International Standard Bible Encyclopedia, édité par Geoffrey W. Bromiley et al., vol. 2, Grand Rapids, MI: William B. Eerdmans, 1982, pp. 230–238). Pour comprendre l'époque de l'exode, étudiez les textes bibliques suivants:
Gn 15:13-16
;
Ex 12:40,41
;
Jg 11:26
; et
1 R 6:1
(voir aussi
Ac 7:6
;
Gal 3:16,17
).

Le premier chapitre d'Exode couvre une longue période — depuis l'époque de Joseph, lorsque son père Jacob entra en Égypte avec toute la famille, jusqu'au décret de mort émis par le Pharaon. Bien qu'il existe un débat sur le nombre exact d'années, ce qui compte, c'est que, même lorsque Son peuple était asservi dans une terre étrangère, l’Éternel ne l’avait pas oublié. C'est-à-dire, bien que de nombreux détails concernant les Hébreux en Égypte à cette époque demeurent cachés, du moins pour l'instant (voir
1 Cor 13:12
), la révélation du caractère de Dieu rayonne toujours à travers les pages de ce livre, comme dans toute l'Écriture. Nous pouvons savoir que, peu importe la gravité des choses, Dieu est toujours là, et nous pouvons Lui faire confiance, quelles que soient les mauvaises situations dans lesquelles nous nous trouvons.
Les sages-femmes des Hébreux

On ne peut pas comprendre le livre de l'Exode sans l’implication des enseignements de la Genèse. Les Juifs s’étaient installés en Égypte et, après une période de grande prospérité et de paix, ils furent réduits en esclavage.

Mais Dieu n’abandonna pas Son peuple à ses problèmes, même si cela pouvait parfois sembler être le cas. Sans doute, beaucoup parmi les Hébreux désespéraient de leur sort.

Pourtant, dans ce temps de détresse, Il vint à leur aide par Sa main puissante. Notre Seigneur encourage Ses fidèles: « Invoque-moi au jour de la détresse; Je te délivrerai, et tu me glorifieras » (
Ps 50:15
, LSG).

Lisez
Exode 1:9-21
. Quel rôle clé avaient joué les sages-femmes fidèles, et pourquoi sont-elles restées dans l'histoire?

Aucun Pharaon n’a de nom dans le livre de l'Exode. Ils portent unique- ment le titre de « Pharaon », qui signifie « roi ». Les Égyptiens croyaient que le Pharaon était un dieu sur terre, le fils du dieu Râ (ou Osiris, ou Horus). Râ était considéré comme la divinité égyptienne suprême, le dieu soleil lui-même.

Cependant, malgré tout son pouvoir, ce « dieu » n’avait pas réussi à contraindre les sages-femmes à aller contre leurs convictions. En fait, contrairement au Pharaon sans nom, les deux sages-femmes sont nommées, Schiphra et Poua (
Ex 1:15
); elles sont hautement estimées parce qu'elles craignaient l'Éternel. Le commandement cruel du Pharaon n’eut aucun effet sur elles, car elles respectaient davantage Dieu que les ordres d'un souverain terrestre (voir aussi
Ac 5:29
). Ainsi, Dieu les bénit en leur donnant de grandes familles. Quel témoignage puissant de la fidélité de Dieu! Ces femmes, malgré le peu de connaissances qu'elles avaient en théologie, savaient non seulement ce qui était juste, mais elles choisirent aussi d'agir de façon juste.

Lorsque le Pharaon vit que son complot avait échoué, il ordonna aux Égyptiens de tuer tous les bébés mâles nés des Hébreux. Ils devaient les jeter dans le fleuve Nil, probablement comme une offrande à Hâpi, le dieu du Nil, et aussi un dieu de la fertilité. (C’est la première fois qu’on rapporte que des Juifs devraient être tués uniquement parce qu’ils sont Juifs.) Le but du décret de mort était de soumettre les Hébreux, d’annihiler tous les descendants mâles, et d’assimiler les femmes à la nation égyptienne, mettant ainsi fin à la menace que les Hébreux représentaient selon Pharaon.
La naissance de Moïse

Lisez
Exode 2:1-10
. Quel rôle la providence et la protection de Dieu ont-elles joué dans l’histoire de la naissance de Moïse?

Le contexte historique de la naissance et de la vie de Moïse est passionnant, car il avait vécu à l’époque de la célèbre XVIIIe dynastie égyptienne. L’un des rois de cette dynastie, Thoutmôsis III, surnommé le « Napoléon de l’Égypte », est considéré comme l’un des pharaons les plus célèbres de l’Égypte ancienne. Bien que Moïse ait été condamné à mort dès sa naissance (voir
Ex 1:22
), il était né en tant qu’un enfant « spécial » (en hébreu tob, littéralement « beau »;
Ex 2:2
, LSG). Ce terme hébreu décrit plus qu’une beauté extérieure. Ce mot est utilisé, par exemple, pour caractériser l'œuvre de Dieu pendant la semaine de la création, lorsqu'Il déclara que tout était « bon », ou même « très bon » (
Gn 1:4,10,31
).

En tant que nouvelle création, cet enfant « beau » deviendra, selon le plan de Dieu, l’adulte qui conduira les Hébreux hors de l’esclavage. À sa naissance, surtout dans ces circonstances aussi désespérées, qui aurait pu imaginer son avenir? Pourtant, Dieu accomplira Ses promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob. Il avait eu une alliance avec eux, leur promettant que leurs descendants hériteraient de la terre promise (
Ex 2:24,25
). Et, en effet, Dieu utilisera cet enfant tob pour accomplir cela, des décennies plus tard.

Entretemps, la princesse égyptienne Hatchepsout avait adopté Moïse comme son fils. Le nom de Moïse a une origine égyptienne, signifiant « fils de » ou « né de », comme on le voit dans les noms Ah-mose (« fils de Akh ») ou Thut-mose (« fils de Thoth »). Son nom est ainsi rendu en hébreu comme Mosheh, signifiant « retiré de » ou « tiré de ». Sa vie fut miraculeusement épargnée lorsqu’il fut « retiré » du fleuve.

Nous savons peu de choses sur sa jeunesse. Après avoir été sauvé miraculeusement et adopté par Hatchepsout, Moïse vécut ses 12 premières années avec sa famille biologique (
Ex 2:7
–9; Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 209). Il reçut ensuite la meilleure éducation égyptienne, dans le but de le préparer à devenir le prochain pharaon d’Égypte (Patriarches et prophètes, p. 210). Qu’apprenez-vous qui, finalement, sera inutile par rapport à ce qui compte vraiment? Fascinant de constater que, finalement, une grande partie de cette éducation ne lui servira à rien, voire ira à l’encontre de ce qui comptait vraiment: la connaissance de Dieu et de Sa vérité.

Qu’apprenez-vous qui, finalement, sera inutile par rapport à ce qui compte vraiment?
Un changement de plans

Lisez
Exode 2:11-25
. Quels sont les évènements qui avaient rapidement changés toute la trajectoire de la vie de Moïse? Quelles leçons pouvons-nous tirer de cette histoire?

Que ferait Moïse? Cèderait-il à l’attrait de l’Égypte et aux plaisirs de la cour royale, ou endurerait-il les souffrances avec son peuple opprimé? Les évènements l’obligèrent à prendre rapidement une décision.

« Pharaon apprit ce qui s'était passé, et il cherchait à faire mourir Moïse. Mais Moïse s'enfuit de devant Pharaon, et il se retira dans le pays de Madian, où il s'arrêta près d'un puits » (
Ex 2:15
, LSG).

Après le meurtre, Moïse n’avait vraiment pas le choix, du moins en ce qui concerne le fait de rester en Égypte. Ainsi, quels que fussent les projets de le faire monter sur le trône d’Égypte et le faire devenir un « dieu », ces plans prirent rapidement fin. Plutôt que de devenir un faux dieu, Moïse servirait le véritable Dieu. Sans doute, au moment où il s’enfuyait, Moïse n’avait aucune idée de ce que l’avenir lui réservait.
« Le bruit [du meurtre de l’Égyptien par Moïse] s’en répandit immédiatement dans le pays et parvint bientôt, fortement exagéré, aux oreilles du Pharaon. On lui démontra que cette affaire avait une longue portée; que Moïse se proposait de se mettre à la tête de ses frères contre les Égyptiens; de renverser le gouvernement et de s’assoir sur le trône; en un mot, qu’il n’y aurait aucune sécurité dans le royaume aussi longtemps qu’il serait en vie. Sa mort fut donc immédiatement décidée par le monarque. Informé du danger qu’il courait, Moïse s’enfuit dans la direction de l’Arabie. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 213.

Moïse vécut 120 ans (
Dt 34:7
), et sa vie peut être divisée en trois périodes de 40 ans chacune. Les 40 premières années furent passées en Égypte, en grande partie dans le palais royal. Les 40 suivantes se déroulèrent dans la maison de Jéthro, dans la région de Madian.

Cependant, ce sont les derniers 40 ans qui occupent la majeure partie des cinq premiers livres de Moïse (et des leçons de ce trimestre), et ils racontent l’histoire de l’appel précoce d’Israël à être témoin d’un monde plongé dans l’idolâtrie, révélant la nature et le caractère du vrai Dieu (voir
Dt 4:6-8
).

Était-ce le plan de Dieu que Moïse tue l’Égyptien? Sinon, que nous enseigne cette histoire sur la manière dont Dieu peut reprendre le contrôle de n’im- porte quelle situation et l’utiliser pour Ses propres desseins? Comment
Romains 8:28
nous aide-t-il à comprendre cette vérité importante?
Réflexion avancée:

Lisez Ellen G. White, « Moïse », p. 207–220, dans Patriarches et prophètes, pour plus d’approfondissements sur le texte biblique étudié cette semaine.

Le texte biblique dit que « les sages-femmes craignirent Dieu, et ne firent point ce que leur avait dit le roi d'Égypte; elles laissèrent vivre les enfants » (
Ex 1:17
, LSG).

Ellen G. White commente judicieusement la fidélité des sages-femmes et l’espoir messianique: « Ordre fut donné aux sages-femmes des Hébreux de faire périr à leur naissance tous les enfants mâles. L’instigateur de cet ordre barbare n’était autre que Satan qui, connaissant la promesse d’un Libérateur, pensait ainsi faire avorter le plan divin. Mais ces sages-femmes, qui étaient pieuses, refusèrent d’exécuter ce cruel arrêt, et Dieu les récompensa en les faisant prospérer. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 242.

La bonne nouvelle dans tout cela est que, malgré les plans de Satan, Dieu reprit la main et utilisa des personnes fidèles pour contrecarrer l’ennemi. Nous vivons dans le territoire de notre ennemi, que Jésus appelle le « prince du monde » (
Eph 2:2
, LSG;
Jn 14:30
). Satan avait usurpé cette position à Adam, mais Jésus-Christ l’a vaincu par Sa vie et par Sa mort sur la croix (
Mt 4:1-11
;
Jn 19:30
;
Heb 2:14
). Bien que Satan soit encore vivant et actif, comme vu dans sa tentative de tuer ces enfants, son exécution est certaine (
Jn 12:31
;
Jn 16:11
;
Ap 20:9,10,14
). La bonne nouvelle est que les difficultés de la vie peuvent être surmontées par la grâce de Dieu (
Phil 4:13
). Cette grâce est notre seul espoir.

Discussion:
1) Pourquoi Dieu avait-Il permis que les Hébreux vivent en Égypte et soient opprimés?
Pourquoi avait-il fallu si longtemps pour que Dieu intervienne en leur faveur? Rappelez vous aussi que chaque personne n’avait souffert que le temps de sa vie. Autrement dit, le temps de souffrance pour la nation fut long, mais chaque personne n’avait souffert que le temps de sa propre existence. Pourquoi est-il important de faire cette distinction pour comprendre la souffrance humaine en général?

2) Pensez davantage aux questions concernant la manière dont Dieu avait pu utiliser l’acte impulsif de Moïse de tuer l’Égyptien. Supposons qu’Il ne l’ait pas fait. Cela aurait-il signifié que les Hébreux n’auraient finalement pas été libérés d’Égypte
Expliquez votre raisonnement.
lu 542 fois
 

Cliquez ici pour télécharger la leçon

3ème Trimestre 2025
L'EXODE
Les leçons disponibles
4ème Trimestre 2024
L’Évangile selon Jean
1er Trimestre 2025
L’amour et la justice de Dieu
2ème Trimestre 2025
Allusions, Images et Symboles
3ème Trimestre 2025
L'EXODE