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LEÇONS DE FOI du livre de Josué
4ème Trimestre 2025
5 - Dieu combat pour vous
Du 25 au 31 octobre 2025
Samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ; ; ;
Verset à mémoriser:
« Josué prit en même temps tous ces rois et leur pays, car l’Éternel, le Dieu d’Israël, combattait pour Israël » (, LSG).
Le livre de Josué présente certaines scènes troublantes, soulevant de graves interrogations quant au concept de guerre divine ou de guerre sainte, où un peuple, investi d’un mandat supposément donné par Dieu, est appelé à en anéantir un autre.
La notion de guerre sainte dans l’Ancien Testament constitue en effet un défi théologique majeur. Dieu y apparait comme le Souverain absolu de l’univers; dès lors, tout événement, aussi déroutant soit-il, semble devoir être rattaché, directement ou indirectement, à Sa volonté. D’où cette question inévitable: « Comment Dieu peut-Il permettre de telles choses? »
La semaine dernière, nous avons examiné l’idée selon laquelle Dieu est engagé dans un conflit d’envergure bien plus vaste que toutes les guerres humaines connues - un combat cosmique qui pénètre chaque dimension de notre existence. Nous avons également constaté que les événements de l’histoire, qu’ils soient bibliques ou profanes, ne peuvent être véritablement compris qu’à la lumière de ce conflit global.
Cette semaine, notre réflexion se poursuit autour de la complexité des guerres approuvées par Dieu, des limites et des conditions qui les encadrent, de la vision ultime de paix esquissée par les prophètes de l’Ancien Testament, ainsi que des implications spirituelles profondes que ces récits de guerre peuvent receler.
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Verset à mémoriser:
« Josué prit en même temps tous ces rois et leur pays, car l’Éternel, le Dieu d’Israël, combattait pour Israël » (, LSG).
Le livre de Josué présente certaines scènes troublantes, soulevant de graves interrogations quant au concept de guerre divine ou de guerre sainte, où un peuple, investi d’un mandat supposément donné par Dieu, est appelé à en anéantir un autre.
La notion de guerre sainte dans l’Ancien Testament constitue en effet un défi théologique majeur. Dieu y apparait comme le Souverain absolu de l’univers; dès lors, tout événement, aussi déroutant soit-il, semble devoir être rattaché, directement ou indirectement, à Sa volonté. D’où cette question inévitable: « Comment Dieu peut-Il permettre de telles choses? »
La semaine dernière, nous avons examiné l’idée selon laquelle Dieu est engagé dans un conflit d’envergure bien plus vaste que toutes les guerres humaines connues - un combat cosmique qui pénètre chaque dimension de notre existence. Nous avons également constaté que les événements de l’histoire, qu’ils soient bibliques ou profanes, ne peuvent être véritablement compris qu’à la lumière de ce conflit global.
Cette semaine, notre réflexion se poursuit autour de la complexité des guerres approuvées par Dieu, des limites et des conditions qui les encadrent, de la vision ultime de paix esquissée par les prophètes de l’Ancien Testament, ainsi que des implications spirituelles profondes que ces récits de guerre peuvent receler.
L’iniquité des Cananéens
Lisez , , et . Que nous disent ces textes sur le plan plus vaste de Dieu en offrant la terre de Canaan aux Israélites?
Nous devons regarder au-delà du livre de Josué pour comprendre complètement ce que signifiait l’iniquité des nations habitant Canaan. Les pratiques odieuses de ces nations en matière de sacrifice d’enfants, de divination, de sorcellerie, de magie, de nécromancie et de spiritualisme nous donnent un indice ().
La découverte des anciens textes ougaritiques (de Ras Shamra) donne un meilleur aperçu de la religion et de la société cananéennes, et ils démontrent que le rejet de cette culture était non seulement compréhensible, mais aussi justifiée selon les normes morales de l’Ancien Testament. La religion cananéenne était basée sur la croyance que les phénomènes naturels, qui assuraient la fertilité, étaient contrôlés par les relations sexuelles entre les dieux et les déesses. Ainsi, ils envisageaient l’activité sexuelle des divinités en termes de leur propre comportement sexuel et s’engageaient dans des pratiques sexuelles rituelles afin d’inciter les dieux et les déesses à faire de même. Ce concept avait conduit à l’institution de la prostitution « sacrée », impliquant le fait que des prostitués masculins et féminins se livrent à des rites orgiaques, encore une fois dans le cadre de leurs propres pratiques religieuses!
Une nation ne saurait s’élever moralement au-delà du niveau des divinités qu’elle vénère. Dès lors, compte tenu de la conception que les Cananéens se faisaient de leurs dieux, il n’est guère surprenant que leurs pratiques religieuses aient inclus le sacrifice d’enfants — une abomination contre laquelle la Bible met expressément en garde.
Les preuves archéologiques confirment que les habitants de Canaan sacrifiaient régulièrement leurs premiers-nés aux idoles, qui étaient en réalité des démons. De petits squelettes retrouvés écrasés dans de grandes jarres avec des inscriptions votives témoignent de leur religion dégradante et de ce qu’elle signifiait pour beaucoup de leurs enfants.
L’éradication des Cananéens n’était donc pas une réflexion après coup, ou quelque chose qui avait émergé à la suite de la décision de Dieu de donner la terre de Canaan aux Israélites. Les habitants de Canaan avaient bénéficié d’une période probatoire, un temps de miséricorde supplémentaire au cours duquel ils avaient eu l’occasion de découvrir Dieu et Son caractère à travers le témoignage des patriarches vivant parmi eux. Ils avaient l’occasion, mais évidemment, ils l’avaient gaspillée et avaient continué dans leurs pratiques horribles jusqu’à ce que l’Éternel doive finalement les arrêter.
Lisez , , et . Que nous disent ces textes sur le plan plus vaste de Dieu en offrant la terre de Canaan aux Israélites?
Nous devons regarder au-delà du livre de Josué pour comprendre complètement ce que signifiait l’iniquité des nations habitant Canaan. Les pratiques odieuses de ces nations en matière de sacrifice d’enfants, de divination, de sorcellerie, de magie, de nécromancie et de spiritualisme nous donnent un indice ().
La découverte des anciens textes ougaritiques (de Ras Shamra) donne un meilleur aperçu de la religion et de la société cananéennes, et ils démontrent que le rejet de cette culture était non seulement compréhensible, mais aussi justifiée selon les normes morales de l’Ancien Testament. La religion cananéenne était basée sur la croyance que les phénomènes naturels, qui assuraient la fertilité, étaient contrôlés par les relations sexuelles entre les dieux et les déesses. Ainsi, ils envisageaient l’activité sexuelle des divinités en termes de leur propre comportement sexuel et s’engageaient dans des pratiques sexuelles rituelles afin d’inciter les dieux et les déesses à faire de même. Ce concept avait conduit à l’institution de la prostitution « sacrée », impliquant le fait que des prostitués masculins et féminins se livrent à des rites orgiaques, encore une fois dans le cadre de leurs propres pratiques religieuses!
Une nation ne saurait s’élever moralement au-delà du niveau des divinités qu’elle vénère. Dès lors, compte tenu de la conception que les Cananéens se faisaient de leurs dieux, il n’est guère surprenant que leurs pratiques religieuses aient inclus le sacrifice d’enfants — une abomination contre laquelle la Bible met expressément en garde.
Les preuves archéologiques confirment que les habitants de Canaan sacrifiaient régulièrement leurs premiers-nés aux idoles, qui étaient en réalité des démons. De petits squelettes retrouvés écrasés dans de grandes jarres avec des inscriptions votives témoignent de leur religion dégradante et de ce qu’elle signifiait pour beaucoup de leurs enfants.
L’éradication des Cananéens n’était donc pas une réflexion après coup, ou quelque chose qui avait émergé à la suite de la décision de Dieu de donner la terre de Canaan aux Israélites. Les habitants de Canaan avaient bénéficié d’une période probatoire, un temps de miséricorde supplémentaire au cours duquel ils avaient eu l’occasion de découvrir Dieu et Son caractère à travers le témoignage des patriarches vivant parmi eux. Ils avaient l’occasion, mais évidemment, ils l’avaient gaspillée et avaient continué dans leurs pratiques horribles jusqu’à ce que l’Éternel doive finalement les arrêter.
Le Juge suprême
Lisez ; ; ; ; ; et .
Que disent ces versets sur le caractère moral de Dieu? Comment le rôle de Dieu en tant que Juge de l’univers nous aide-t-il à comprendre la question de la guerre divine?
La sainteté du caractère de Dieu signifie qu’Il ne peut pas tolérer le péché. Il est patient. Cependant, le péché doit récolter sa conséquence finale, qui est la mort (). Yahvé déclare la guerre au péché, où qu’il se trouvât, que ce soit en Israël ou parmi les Cananéens. Israël n’était pas sanctifié en participant à des guerres saintes, pas plus que les autres nations ne l’étaient (, 5; ), même lorsqu’ils étaient devenus le moyen du jugement de Yahvé contre Sa nation élue. Contrairement à d’autres peuples du Proche-Orient ancien, les Israélites avaient connu le renversement de la guerre sainte, lorsque Dieu n’avait pas combattu pour eux mais contre eux, en permettant à leurs ennemis de les opprimer (Voir aussi ).
Tout le concept de la guerre sainte ne peut être compris que s’il est vu à la lumière de l’activité de Dieu en tant que Juge. Vues de cette façon, les guerres de conquête d’Israël prennent un caractère complètement différent. Contrairement aux guerres impérialistes d’autoglorification, si courantes dans le monde antique (et le nôtre aujourd’hui), les guerres d’Israël n’étaient pas destinées à accomplir sa propre gloire, mais à établir la justice et la paix de Dieu dans le pays.
Ainsi, la compréhension du concept de guerre sainte repose fondamentale- ment sur celui du règne et de la souveraineté de Dieu, des notions également à l’œuvre dans les représentations de Dieu en tant que Guerrier, tout comme dans celles de Dieu en tant que Roi ou Juge.
Yahvé, en tant que Guerrier, est aussi Celui qui, en qualité de Juge, s’attache à instaurer, affermir et préserver la primauté de la loi, laquelle reflète Son propre caractère. L’image de Dieu comme Guerrier, à l’instar de celle qui Le représente en Juge ou en Roi, atteste qu’Il ne tolérera pas indéfiniment la rébellion contre l’ordre qu’Il a établi. Ainsi, l’on peut affirmer que l’objectif ultime de l’action divine n’est ni la guerre en elle-même, ni la vic- toire en tant que telle, mais bien le rétablissement de la justice et de la paix. En définitive, juger, faire la guerre ou rendre justice reviennent au même lorsque Dieu en est l’Acteur.
Considérez Dieu comme un Juge équitable, incorruptible et insensible à toute forme de partialité. Comment un Dieu qui ne tolère pas indéfiniment le péché, l’oppression, la souffrance des innocents ni l’exploitation des opprimés, peut-Il être au cœur même du message de l’Évangile?
Lisez ; ; ; ; ; et .
Que disent ces versets sur le caractère moral de Dieu? Comment le rôle de Dieu en tant que Juge de l’univers nous aide-t-il à comprendre la question de la guerre divine?
La sainteté du caractère de Dieu signifie qu’Il ne peut pas tolérer le péché. Il est patient. Cependant, le péché doit récolter sa conséquence finale, qui est la mort (). Yahvé déclare la guerre au péché, où qu’il se trouvât, que ce soit en Israël ou parmi les Cananéens. Israël n’était pas sanctifié en participant à des guerres saintes, pas plus que les autres nations ne l’étaient (, 5; ), même lorsqu’ils étaient devenus le moyen du jugement de Yahvé contre Sa nation élue. Contrairement à d’autres peuples du Proche-Orient ancien, les Israélites avaient connu le renversement de la guerre sainte, lorsque Dieu n’avait pas combattu pour eux mais contre eux, en permettant à leurs ennemis de les opprimer (Voir aussi ).
Tout le concept de la guerre sainte ne peut être compris que s’il est vu à la lumière de l’activité de Dieu en tant que Juge. Vues de cette façon, les guerres de conquête d’Israël prennent un caractère complètement différent. Contrairement aux guerres impérialistes d’autoglorification, si courantes dans le monde antique (et le nôtre aujourd’hui), les guerres d’Israël n’étaient pas destinées à accomplir sa propre gloire, mais à établir la justice et la paix de Dieu dans le pays.
Ainsi, la compréhension du concept de guerre sainte repose fondamentale- ment sur celui du règne et de la souveraineté de Dieu, des notions également à l’œuvre dans les représentations de Dieu en tant que Guerrier, tout comme dans celles de Dieu en tant que Roi ou Juge.
Yahvé, en tant que Guerrier, est aussi Celui qui, en qualité de Juge, s’attache à instaurer, affermir et préserver la primauté de la loi, laquelle reflète Son propre caractère. L’image de Dieu comme Guerrier, à l’instar de celle qui Le représente en Juge ou en Roi, atteste qu’Il ne tolérera pas indéfiniment la rébellion contre l’ordre qu’Il a établi. Ainsi, l’on peut affirmer que l’objectif ultime de l’action divine n’est ni la guerre en elle-même, ni la vic- toire en tant que telle, mais bien le rétablissement de la justice et de la paix. En définitive, juger, faire la guerre ou rendre justice reviennent au même lorsque Dieu en est l’Acteur.
Considérez Dieu comme un Juge équitable, incorruptible et insensible à toute forme de partialité. Comment un Dieu qui ne tolère pas indéfiniment le péché, l’oppression, la souffrance des innocents ni l’exploitation des opprimés, peut-Il être au cœur même du message de l’Évangile?
Dépossession ou anéantissement?
Comparez ; ; ; ; et à ; ; ; ; et . Que révèlent ces textes sur le but de la conquête et l’étendue de la destruction?
Le dessein originel de Dieu pour les Cananéens n’était pas l’anéantissement mais, au contraire, la dépossession. Un examen des passages qui décrivent la manière dont Israël devait être impliqué dans les batailles de la conquête révèle l’utilisation des termes qui parlent de la dépossession, de l’éjection et de la dissipation menées contre les habitants de la Terre promise. Le deuxième groupe de termes qui expriment la destruction et qui ont Israël comme sujet de l’action se réfèrent principalement aux objets inanimés, tels que les articles de culte païen et les objets voués à la destruction. De toute évidence, les lieux de culte païen et les autels constituaient les principaux centres de la religion cananéenne.
La guerre sainte visait principalement à éradiquer la culture et la société corrompues de Canaan. Pour éviter toute forme de contamination spirituelle ou morale, Israël devait éliminer tout ce qui contribuait à la propagation de cette corruption. Toutefois, certains habitants de Canaan - ceux qui, individuellement, avaient reconnu la souveraineté de Dieu avant ou même durant la conquête - avaient pu échapper au châtiment par l’exil volontaire (cf. ; comparer avec ). En réalité, seule une fraction de la population cananéenne fut vouée à l’anéantissement: celle qui s’était retranchée dans des villes fortifiées, persistant obstinément dans sa rébellion contre le dessein divin à l’égard d’Israël et endurcissant son cœur ().
Cette situation soulève néanmoins une question: si l’objectif initial de la conquête de Canaan était de déloger les populations locales et non de les exterminer, pourquoi tant de morts furent-elles nécessaires?
L’analyse des textes bibliques relatifs à la conquête révèle que l’intention première consistait en la dispersion des Cananéens. Cependant, la majorité d’entre eux, à l’image du pharaon d’Égypte, endurcirent leur cœur. En se confondant totalement avec une culture profondément corrompue, ils en vinrent à partager son sort: leur destruction devint inséparable de celle de la culture qu’ils incarnaient.
Quels éléments de votre caractère et de vos habitudes doivent être déracinés et anéantis?
Comparez ; ; ; ; et à ; ; ; ; et . Que révèlent ces textes sur le but de la conquête et l’étendue de la destruction?
Le dessein originel de Dieu pour les Cananéens n’était pas l’anéantissement mais, au contraire, la dépossession. Un examen des passages qui décrivent la manière dont Israël devait être impliqué dans les batailles de la conquête révèle l’utilisation des termes qui parlent de la dépossession, de l’éjection et de la dissipation menées contre les habitants de la Terre promise. Le deuxième groupe de termes qui expriment la destruction et qui ont Israël comme sujet de l’action se réfèrent principalement aux objets inanimés, tels que les articles de culte païen et les objets voués à la destruction. De toute évidence, les lieux de culte païen et les autels constituaient les principaux centres de la religion cananéenne.
La guerre sainte visait principalement à éradiquer la culture et la société corrompues de Canaan. Pour éviter toute forme de contamination spirituelle ou morale, Israël devait éliminer tout ce qui contribuait à la propagation de cette corruption. Toutefois, certains habitants de Canaan - ceux qui, individuellement, avaient reconnu la souveraineté de Dieu avant ou même durant la conquête - avaient pu échapper au châtiment par l’exil volontaire (cf. ; comparer avec ). En réalité, seule une fraction de la population cananéenne fut vouée à l’anéantissement: celle qui s’était retranchée dans des villes fortifiées, persistant obstinément dans sa rébellion contre le dessein divin à l’égard d’Israël et endurcissant son cœur ().
Cette situation soulève néanmoins une question: si l’objectif initial de la conquête de Canaan était de déloger les populations locales et non de les exterminer, pourquoi tant de morts furent-elles nécessaires?
L’analyse des textes bibliques relatifs à la conquête révèle que l’intention première consistait en la dispersion des Cananéens. Cependant, la majorité d’entre eux, à l’image du pharaon d’Égypte, endurcirent leur cœur. En se confondant totalement avec une culture profondément corrompue, ils en vinrent à partager son sort: leur destruction devint inséparable de celle de la culture qu’ils incarnaient.
Quels éléments de votre caractère et de vos habitudes doivent être déracinés et anéantis?
Le libre choix
Lisez ; ; ; et . En quoi la législation relative à la guerre et la procédure à suivre à l’égard d’une ville idolâtre, telles qu’énoncées dans le Deutéronome, éclairent-elles notre compréhension des limites imposées à la destruction totale dans les conflits auxquels les Israélites prenaient part?
Le texte hébreu emploie le terme singulier ?erem pour désigner la destruction des êtres humains en temps de guerre. Ce mot renvoie à ce qui est « interdit » ou « voué à l’anéantissement ». Le plus souvent, il s’agit d’un acte par lequel des personnes, des animaux ou des objets inanimés sont placés de manière irrévocable dans le domaine exclusif de Dieu — ce qui, dans un contexte guerrier, impliquait généralement leur destruction.
Le concept et la pratique du ?erem, compris comme l’éradication totale d’un peuple en guerre, doivent être interprétés à la lumière du conflit opposant Yahvé aux puissances cosmiques du mal, un affrontement dans lequel Sa justice, Son caractère et Sa réputation sont directement engagés.
Depuis l’irruption du péché dans le monde, aucune neutralité n’est possible: l’on se tient soit du côté de Dieu, soit en opposition à Lui. L’un de ces camps conduit à la vie — à la vie éternelle —, l’autre mène inévitablement à la mort — à la mort éternelle.
La pratique de la destruction totale reflète donc le jugement juste de Dieu contre le mal et le péché. Dieu a, de manière exceptionnelle, confié à Son peuple élu, l’ancien Israël, l’exécution d’une partie de ce jugement. Cette dévotion à la destruction s’exerçait sous Son contrôle théocratique strict, limitée à une période bien précise de l’histoire — celle de la conquête — et à un territoire géographiquement délimité: l’ancienne Canaan.
Comme nous l’avons vu dans l’étude précédente, les peuples voués à la destruction étaient ceux qui, de manière persistante, s’étaient rebellés contre les desseins divins et s’étaient obstinés dans leur refus de se repentir. La décision divine de les anéantir n’était donc ni arbitraire ni motivée par une logique nationaliste.
Par ailleurs, Israël lui-même n’était pas à l’abri de ce même jugement, s’il venait à adopter le mode de vie des Cananéens (voir aussi ). Bien qu’il puisse sembler que les camps engagés dans cette guerre divine soient prédéterminés — les Israélites destinés à hériter de la terre, les Cananéens voués à la destruction —, il demeure néanmoins possible de passer d’un camp à l’autre. C’est ce que démontrent les cas de Rahab, d’Acan et des Gabaonites.
Ainsi, nul n’était, de façon arbitraire, prédestiné à la protection divine ou à l’extermination. Ceux qui jouissaient d’une relation avec Yahvé pouvaient perdre leur statut par la rébellion, tandis que ceux qui étaient initialement voués à la destruction pouvaient être épargnés, s’ils se soumettaient à Son autorité et reconnaissaient Sa souveraineté.
Quelles sont les implications spirituelles de la défiance des Cananéens envers Dieu pour notre contexte actuel? C’est-à-dire, quelles sont les conséquences de nos libres choix sur le plan personnel?
Lisez ; ; ; et . En quoi la législation relative à la guerre et la procédure à suivre à l’égard d’une ville idolâtre, telles qu’énoncées dans le Deutéronome, éclairent-elles notre compréhension des limites imposées à la destruction totale dans les conflits auxquels les Israélites prenaient part?
Le texte hébreu emploie le terme singulier ?erem pour désigner la destruction des êtres humains en temps de guerre. Ce mot renvoie à ce qui est « interdit » ou « voué à l’anéantissement ». Le plus souvent, il s’agit d’un acte par lequel des personnes, des animaux ou des objets inanimés sont placés de manière irrévocable dans le domaine exclusif de Dieu — ce qui, dans un contexte guerrier, impliquait généralement leur destruction.
Le concept et la pratique du ?erem, compris comme l’éradication totale d’un peuple en guerre, doivent être interprétés à la lumière du conflit opposant Yahvé aux puissances cosmiques du mal, un affrontement dans lequel Sa justice, Son caractère et Sa réputation sont directement engagés.
Depuis l’irruption du péché dans le monde, aucune neutralité n’est possible: l’on se tient soit du côté de Dieu, soit en opposition à Lui. L’un de ces camps conduit à la vie — à la vie éternelle —, l’autre mène inévitablement à la mort — à la mort éternelle.
La pratique de la destruction totale reflète donc le jugement juste de Dieu contre le mal et le péché. Dieu a, de manière exceptionnelle, confié à Son peuple élu, l’ancien Israël, l’exécution d’une partie de ce jugement. Cette dévotion à la destruction s’exerçait sous Son contrôle théocratique strict, limitée à une période bien précise de l’histoire — celle de la conquête — et à un territoire géographiquement délimité: l’ancienne Canaan.
Comme nous l’avons vu dans l’étude précédente, les peuples voués à la destruction étaient ceux qui, de manière persistante, s’étaient rebellés contre les desseins divins et s’étaient obstinés dans leur refus de se repentir. La décision divine de les anéantir n’était donc ni arbitraire ni motivée par une logique nationaliste.
Par ailleurs, Israël lui-même n’était pas à l’abri de ce même jugement, s’il venait à adopter le mode de vie des Cananéens (voir aussi ). Bien qu’il puisse sembler que les camps engagés dans cette guerre divine soient prédéterminés — les Israélites destinés à hériter de la terre, les Cananéens voués à la destruction —, il demeure néanmoins possible de passer d’un camp à l’autre. C’est ce que démontrent les cas de Rahab, d’Acan et des Gabaonites.
Ainsi, nul n’était, de façon arbitraire, prédestiné à la protection divine ou à l’extermination. Ceux qui jouissaient d’une relation avec Yahvé pouvaient perdre leur statut par la rébellion, tandis que ceux qui étaient initialement voués à la destruction pouvaient être épargnés, s’ils se soumettaient à Son autorité et reconnaissaient Sa souveraineté.
Quelles sont les implications spirituelles de la défiance des Cananéens envers Dieu pour notre contexte actuel? C’est-à-dire, quelles sont les conséquences de nos libres choix sur le plan personnel?
Le Prince de la paix
Comment les textes suivants décrivent-ils l’avenir que Dieu a envisagé pour Son peuple? , , , , .
Bien que l’objet principal de la leçon de cette semaine soit les guerres divine- ment commandées et assistées de l’Ancien Testament, nous devons mentionner la présence d’un autre thème tout aussi important des écrits prophétiques de l’Ancien Testament: la vision future de l’ère messianique pacifique. Le Messie est dépeint comme le « Prince de la paix » (). Il introduira un royaume dominé par la paix, où le lion et l’agneau paitront ensemble (), dans lequel il n’y aura ni destruction ni blessure (), et où la paix règnera () et coulera comme une rivière ().
Lisez . Quels aperçus cette histoire donne-t-elle sur les des- seins plus profonds de Dieu pour Son peuple et l’humanité?
Considérez l’histoire d’hospitalité de l’armée syrienne à l’initiative d’Élisée. Au lieu de les massacrer (), il leur avait montré l’idéal suprême, la paix, qui a toujours été le désir de Dieu pour Son peuple. Il est intéressant d’observer qu’Élisée était pleinement conscient de la supériorité de l’armée invisible qui entourait l’armée ennemie (). Bien que Dieu soit impliqué dans un conflit cosmique qui a également affecté notre planète, le but final de la rédemption n’est pas un conflit perpétuel ou même une soumission éternelle de l’ennemi dans un état d’esclavage, mais plutôt une paix éternelle. Tout comme la violence engendre la violence (), la paix engendre la paix. L’histoire se termine en déclarant que « les troupes des Syriens ne revinrent plus sur le territoire d’Israël » (, LSG).
Pensez à toutes les façons dont nous pouvons, en cherchant à imiter Jésus, être des agents de paix. Qu’en est-il de votre propre vie en ce moment? De quelle manière, quel que soit le conflit auquel vous pourriez être confronté, pouvez-vous être un agent de paix et non de conflit?
Comment les textes suivants décrivent-ils l’avenir que Dieu a envisagé pour Son peuple? , , , , .
Bien que l’objet principal de la leçon de cette semaine soit les guerres divine- ment commandées et assistées de l’Ancien Testament, nous devons mentionner la présence d’un autre thème tout aussi important des écrits prophétiques de l’Ancien Testament: la vision future de l’ère messianique pacifique. Le Messie est dépeint comme le « Prince de la paix » (). Il introduira un royaume dominé par la paix, où le lion et l’agneau paitront ensemble (), dans lequel il n’y aura ni destruction ni blessure (), et où la paix règnera () et coulera comme une rivière ().
Lisez . Quels aperçus cette histoire donne-t-elle sur les des- seins plus profonds de Dieu pour Son peuple et l’humanité?
Considérez l’histoire d’hospitalité de l’armée syrienne à l’initiative d’Élisée. Au lieu de les massacrer (), il leur avait montré l’idéal suprême, la paix, qui a toujours été le désir de Dieu pour Son peuple. Il est intéressant d’observer qu’Élisée était pleinement conscient de la supériorité de l’armée invisible qui entourait l’armée ennemie (). Bien que Dieu soit impliqué dans un conflit cosmique qui a également affecté notre planète, le but final de la rédemption n’est pas un conflit perpétuel ou même une soumission éternelle de l’ennemi dans un état d’esclavage, mais plutôt une paix éternelle. Tout comme la violence engendre la violence (), la paix engendre la paix. L’histoire se termine en déclarant que « les troupes des Syriens ne revinrent plus sur le territoire d’Israël » (, LSG).
Pensez à toutes les façons dont nous pouvons, en cherchant à imiter Jésus, être des agents de paix. Qu’en est-il de votre propre vie en ce moment? De quelle manière, quel que soit le conflit auquel vous pourriez être confronté, pouvez-vous être un agent de paix et non de conflit?
Réflexion avancée:
Lisez Ellen G. White, « La prise de Jéricho », pp. 451-453, dans Patriarches et prophètes.
Comme pour tout ce qui se trouve dans la Bible, il est crucial de connaitre le contexte et l’historique. Comme nous l’avons vu, le conflit cosmique et le motif de Dieu comme étant Juge sont cruciaux pour comprendre ces guerres contre les Cananéens.
« Dieu est lent à la colère. Il a accordé aux nations perverses une période de probation afin qu’elles puissent apprendre à Le connaitre, ainsi que Son caractère. En fonction de la lumière qu’elles avaient reçue, elles furent jugées pour avoir refusé cette révélation et préféré suivre leurs propres voies plutôt que celles de Dieu.
Le Seigneur avait clairement expliqué pourquoi Il n’avait pas immédiatement dépossédé les Cananéens: l’iniquité des Amoréens n’était pas encore parvenue à son comble. Mais, à mesure qu’ils persistaient dans le mal, ils s’approchaient du point où la patience divine ne pourrait plus être prolongée, et où leur extermination deviendrait inévitable. Tant que ce seuil n’était pas atteint, la justice de Dieu demeurait suspendue.
Toutes les nations disposaient ainsi d’un temps d’épreuve. Celles qui rejetaient la loi divine s’enfonçaient progressivement dans la corruption, franchissant de degré en degré les étapes de la rébellion. Les enfants, héritiers de l’esprit d’insoumission de leurs parents, allaient souvent plus loin encore dans l’iniquité que les générations précédentes, jusqu’à ce que la colère de Dieu éclate sur eux. Le châtiment n’en était pas moins sévère pour avoir été différé. » (Voir, Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 2, p. 1005.)
Discussion
1) Discutez des implications du fait que Dieu soit notre Juge ainsi que le Juge suprême de l’univers. À votre avis, pourquoi le fait que Dieu soit le Juge est-il fondamental pour l’évangile et pour notre salut?
2) Comment le cas des Cananéens nous offre-t-il une fenêtre sur la patience et la justice de Dieu? Comment pouvons-nous refléter le caractère de Dieu dans la façon dont nous traitons nos semblables?
3)Pensez à la nature fondamentale du libre arbitre. À votre avis, pourquoi Dieu respecte-t-Il notre liberté de choix? Comment l’amour et la liberté de choix sont-ils liés l’un à l’autre?
4) L’Ancien Testament contient de nombreuses histoires de guerre et de conflit, mais en fin de compte, il prédit une vision de paix. Quel rôle les chrétiens devraient-ils jouer dans l’établissement de la paix dans leur communauté?
Lisez Ellen G. White, « La prise de Jéricho », pp. 451-453, dans Patriarches et prophètes.
Comme pour tout ce qui se trouve dans la Bible, il est crucial de connaitre le contexte et l’historique. Comme nous l’avons vu, le conflit cosmique et le motif de Dieu comme étant Juge sont cruciaux pour comprendre ces guerres contre les Cananéens.
« Dieu est lent à la colère. Il a accordé aux nations perverses une période de probation afin qu’elles puissent apprendre à Le connaitre, ainsi que Son caractère. En fonction de la lumière qu’elles avaient reçue, elles furent jugées pour avoir refusé cette révélation et préféré suivre leurs propres voies plutôt que celles de Dieu.
Le Seigneur avait clairement expliqué pourquoi Il n’avait pas immédiatement dépossédé les Cananéens: l’iniquité des Amoréens n’était pas encore parvenue à son comble. Mais, à mesure qu’ils persistaient dans le mal, ils s’approchaient du point où la patience divine ne pourrait plus être prolongée, et où leur extermination deviendrait inévitable. Tant que ce seuil n’était pas atteint, la justice de Dieu demeurait suspendue.
Toutes les nations disposaient ainsi d’un temps d’épreuve. Celles qui rejetaient la loi divine s’enfonçaient progressivement dans la corruption, franchissant de degré en degré les étapes de la rébellion. Les enfants, héritiers de l’esprit d’insoumission de leurs parents, allaient souvent plus loin encore dans l’iniquité que les générations précédentes, jusqu’à ce que la colère de Dieu éclate sur eux. Le châtiment n’en était pas moins sévère pour avoir été différé. » (Voir, Ellen G. White Comments, The SDA Bible Commentary, vol. 2, p. 1005.)
Discussion
1) Discutez des implications du fait que Dieu soit notre Juge ainsi que le Juge suprême de l’univers. À votre avis, pourquoi le fait que Dieu soit le Juge est-il fondamental pour l’évangile et pour notre salut?
2) Comment le cas des Cananéens nous offre-t-il une fenêtre sur la patience et la justice de Dieu? Comment pouvons-nous refléter le caractère de Dieu dans la façon dont nous traitons nos semblables?
3)Pensez à la nature fondamentale du libre arbitre. À votre avis, pourquoi Dieu respecte-t-Il notre liberté de choix? Comment l’amour et la liberté de choix sont-ils liés l’un à l’autre?
4) L’Ancien Testament contient de nombreuses histoires de guerre et de conflit, mais en fin de compte, il prédit une vision de paix. Quel rôle les chrétiens devraient-ils jouer dans l’établissement de la paix dans leur communauté?
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