Leçon de l'École du Sabbat
 
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LEÇONS DE FOI du livre de Josué
4ème Trimestre 2025
1 - La recette du succès
du 27 septembre au 3 octobre 2025
samedi après-midi
Lecture de la semaine:
Dt 18:15-22
;
Js 1
;
Heb 6:17,18
;
Eph 6:10-18
;
Ps 1:1-3
;
Rm 3:31


Verset à mémoriser:
« Fortifie-toi seulement et aie bon cou- rage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon servi- teur, t’a prescrite; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras » (
Josué 1:7
, LSG).

Benjamin Zander, directeur musical de l’Orchestre philharmonique de Boston, enseignait un cours d’interprétation musicale. Il avait observé l’anxiété des étudiants face à l’évaluation de leur performance. Afin de mettre les étudiants à l’aise et de leur permettre d’atteindre leur plein potentiel, il annonça le premier jour de classe que tout le monde obtiendrait vingt sur vingt. Cette note n’était pas une attente, « mais plutôt une possibilité ». Cette note ne devait pas être perçue comme un objectif à atteindre, mais comme « une possibilité dans laquelle s’investir pleinement ». La seule condition imposée était la rédaction, au cours des deux premières semaines du semestre, d’une lettre datée de la fin de la session. Dans cette lettre, les étudiants expliqueraient les raisons pour lesquelles ils méritaient cette excellente note

Le livre de Josué traite de nouvelles possibilités. Moïse, qui avait dominé l’histoire d’Israël pendant 40 ans, appartenait au passé. L’exode d’Égypte et les errances dans le désert, tragiquement marquées par la rébellion et l’entêtement, étaient terminées.

Une nouvelle génération, disposée à obéir à Dieu, était prête à entrer dans la Terre promise, non pas comme une obligation, mais comme une possibilité.

Étudions la façon dont Dieu avait ouvert un nouveau chapitre dans la vie d’Israël, et comment Il peut faire de même dans la nôtre aussi.
Un nouveau Moïse

Lisez
Dt 18:15-22
et
Js 1:1-9
. Pourquoi le fait que le livre de Josué commence par un écho à une promesse liée à ce qui se passerait après la mort de Moïse est-il significatif?

Bien que Moïse soit mort et qu’un nouveau chef, Josué, ait été désigné par Dieu, on peut observer des parallèles entre eux. Dieu avait dit aux deux hommes qu’ils conduiraient leur peuple dans le pays promis à leurs pères. Comme l’Éternel l’avait dit à Josué: « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse » (
Js 1:3
, LSG). Josué terminerait l’œuvre que Dieu avait à l’origine confiée à Moïse. Il était véritablement un nouveau Moïse.

Lisez
Ex 33:11
;
Nb 14:6
;
Nb 14:30,38
;
Nb 27:18
;
Nb 32:12
;
Dt 1:38
;
Dt 31:23
; et
Dt 34:9
. Que nous disent ces textes sur Josué?

À ce stade, la promesse que Dieu « suscitera » un prophète semblable à Moïse (
Dt 18:15
) n’était qu’une possibilité plutôt qu’une réalité accomplie. Les premières paroles du livre de Josué rappellent au lecteur cette promesse et, au même moment, créent l’attente de la voir s’accomplir.

Bien que mort, Moïse domine toujours le premier chapitre. Son nom est mentionné dix fois, celui de Josué seulement quatre fois. Moïse est appelé « serviteur de l’Éternel » tandis que Josué est appelé « serviteur de Moïse » (
Js 1:1
, LSG). Il faudra toute une vie de service fidèle et d’obéissance pour que Josué reçoive le titre de « serviteur de l’Éternel » (
Js 24:29
, LSG).

Bien que le premier chapitre de Josué décrive une transition entre deux grands dirigeants d’Israël, le personnage le plus important est l’Éternel Lui-même, dont les paroles introduisent le livre et dont l’action le domine. Il n’y a aucun doute quant au véritable dirigeant d’Israël.
Traversez! Prenez possession! Partagez! Servez!

Lisez
Josué 1
. Que pouvons-nous apprendre sur la structure du livre à partir de ce chapitre d’ouverture?

Le premier chapitre de Josué sert d’introduction à l’ensemble du livre. Il comprend quatre discours qui correspondent aux quatre grandes sections du livre: la traversée (
Js 1:2-9
); la conquête (
Js 1:10
, 11); le partage des terres (
Js 1:12-15
); et le fait de servir par l’obéissance à la loi (
Js 1:16-18
).

Le livre de Josué peut être considéré comme une série d’initiatives divines. Dans chaque initiative, Dieu donne à Josué une tâche spécifique liée à la conquête de Canaan, et chacune d’entre elles est reconnue plus loin dans le livre après son achèvement réussi.

À la fin, les promesses de Dieu concernant l’occupation de la terre s’accompliraient. À partir de ce moment-là, la responsabilité de garder la terre était entre les mains des Israélites et ne pouvait être accomplie que par la vraie foi et par l’obéissance qu’une telle foi engendre toujours.

Les initiatives de Dieu, exprimées par les trois verbes « traverser », « prendre » et « diviser » - reçoivent une réponse appropriée dans l’obéissance du peuple, qui découle de l’initiative finale: le service.

Encore une fois, le livre de Josué comporte quatre sections principales, chacune caractérisée par un concept spécifique exprimé par la présence dominante d’un mot hébreu:
(1) La traversée (
Js 1:1-5
:12)
(2) La possession (
Js 5:13-12
:24)
(3) Le partage (
Js 13:1-21
:45)
(4) Le service (
Js 22:1
à 24:33).

La structure même du livre reflète son message central: les initiatives de Dieu ne s’accomplissent pas automatiquement. Elles requièrent, au contraire, une réponse fidèle de la part de Son peuple. Autrement dit, malgré tout ce que Dieu accomplit pour nous — y compris ce que nous sommes incapables de faire par nous-mêmes — nous sommes néanmoins appelés à faire notre part, en obéissant à ce qu’Il nous demande. Cela a toujours été le cas tout au long de l’histoire sainte, et cela reste vrai aujourd’hui. Ainsi, dans
Apocalypse 14:12
, la description du peuple de Dieu à la fin des temps transmet la même idée: c’est la foi en ce que Dieu a fait pour nous qui conduit à l’obéissance.

Pensez à certaines des promesses de la Parole de Dieu qui vous sont les plus chères. Quelle réponse de votre part exigent-elles pour qu’elles deviennent réalité dans votre vie?
Les héritiers de la promesse

Dans
Josué 1:2
, 3, l’Éternel dit à Josué qu’Il leur donne le pays. D’autre part, Il dit qu’Il leur a déjà donné la pays. Que signifie cette apparente contradiction?

La terre était un don de l’Éternel, car Il en est le véritable propriétaire. Dans
Josué 1:2,3
deux formes différentes du verbe « donner » sont utilisées, reflétant deux aspects importants de l’héritage de la terre. La première forme exprime le processus du don de la terre. Seuls les territoires de Transjordanie avaient été occupés par Israël.
La plus grande partie de la Terre promise n’avait pas encore été prise.

Dans
Josué 1:3
, le verbe est utilisé dans sa forme accomplie, donnant l’impression que la terre leur avait déjà été administrée. Lorsque Dieu est le sujet de telles actions, la forme est appelée « le parfait prophétique »; et cela parce que ce qu’Il promet dans Sa Parole est un fait certain qui peut être considéré comme une réalité actuelle.

Le pronom « vous » et le possessif « votre » au verset 3, sont au pluriel, exprimant le fait que la promesse est donnée non seulement à Josué, mais aussi à tout le peuple d’Israël. La référence à la promesse faite à Moïse transmet la continuité de la cause de Dieu.

Le mot kol, signifiant « tous », est abondamment répété dans le premier chapitre. Cette récurrence souligne l’idée de totalité et d’intégrité, des notions essentielles pour atteindre l’objectif assigné à Josué. La réussite de la conquête de la Terre promise repose sur une parfaite harmonie entre Dieu, Josué et le peuple d’Israël.

Lisez
Js 1:4-6
et
Heb 6:17,18
. À ce moment précis, la Terre promise n’était qu’une promesse. Pourtant, Dieu l’appela un héritage. Que signifie le fait d’être des héritiers des promesses de Dieu?

Il n’y a rien de magique dans les promesses de Dieu: elles ne portent pas en elles-mêmes la puissance de leur accomplissement. Ce qui en garantit la réalisation, c’est la présence de Dieu Lui-même, lorsqu’Il affirme: « Je serai avec toi ». Pour Israël, cette présence divine était essentielle à sa survie. Sans elle, il n’aurait été qu’un peuple parmi tant d’autres, sans vocation particulière, sans identité ni mission (
Exode 33:12-16
). C’est cette même présence de l’Éternel qui constituait la clé du succès pour Josué. Rien n’a changé aujourd’hui: c’est pourquoi nous nous appuyons sur la promesse de Jésus dans
Matthieu 28:20
Fortifie-toi!

Lisez
Josué 1:7-9
. Pourquoi l’Éternel avait-Il besoin de souligner deux fois à Josué qu’il doit se fortifier et être courageux?

La mission qui attendait Josué s’annonçait redoutable. Les villes cananéennes étaient protégées par des murailles impressionnantes, apparemment imprenables, et leurs habitants, aguerris au combat. En comparaison, les Israélites, simples nomades, ne disposaient même pas des engins de siège les plus rudimentaires pour attaquer de telles fortifications. L’histoire rapporte d’ailleurs que même l’Égypte, pourtant superpuissance de l’époque, n’était pas parvenue à s’établir durablement en Canaan.

Cependant, l’appel à la force et au courage ne se limitait pas à l’endurance militaire ou à l’habileté stratégique. Il fallait également une grande force intérieure pour demeurer fidèle à la Torah et à ses exigences précises, qui constituaient le fondement de l’alliance entre Israël et Yahvé.

Lisez Éphésiens 6:10-18. Bien que nous ne soyons pas tenus aujourd’hui de participer à des combats militaires, comment pou- vons-nous appliquer les paroles d’encouragement données à Josué dans nos luttes spirituelles quotidiennes?

Aujourd’hui, dans l’accomplissement de la mission qui leur a été confiée par le Christ, les chrétiens sont confrontés à des défis similaires à ceux de Josué; c’est-à-dire, ils sont tenus de faire la guerre contre leurs propres tendances pécheresses, contre les principautés, les puissances et les autorités des ténèbres de ce siècle, et contre les esprits méchants. Tout comme Josué, ils ont aussi la promesse rassurante de la présence de Christ: « je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (
Mt 28:20
, LSG). De même que la présence de l’Éternel avait suffi à chasser les craintes de Josué, elle devrait être suffisante pour bannir nos doutes et nos angoisses aujourd’hui.

Notre défi consiste à connaitre l’Éternel de manière suffisamment profonde pour pouvoir Lui faire confiance et croire en Ses promesses. C’est pourquoi, plus que toute autre chose, nous avons besoin d’une relation personnelle avec Lui.

La question cruciale pour nous aujourd’hui n’est pas différente de celle à laquelle Josué avait été confronté. Comment pouvons-nous rester fidèles à ce que dit la Parole de Dieu, même si cela est impopulaire ou incommode?
Prospère et fructueux

Lisez
Js 1:7-9
,
Gn 24:40
,
Esa 53:10
et
Ps 1:1-3
. Sur la base de ces textes, que signifie le fait de réussir et être prospère?

Le terme hébreu Tsalakh, « prospère » (
Js 1:8
), implique l’accomplissement satisfaisant de ce qui était prévu, ou un état de circonstances favorables.

Le terme sakal, « Être sage » (
Js 1:8
), peut être traduit par « prospérer » ou « réussir ». Mais cela peut aussi signifier « être prudent » ou « agir avec sagesse ». Elle apparait fréquemment dans Job, les Proverbes et les Psaumes, où la notion de succès est étroitement liée à l’action sage en craignant Dieu et en obéissant à Sa Parole.

Selon cette idée, le succès n’est pas nécessairement défini comme la prospérité matérielle, bien qu’elle ne l’exclue pas. Le succès doit être considéré comme un état d’harmonie avec les valeurs et les principes spirituels. Ces valeurs et principes spirituels sont à la base du monde créé par Dieu et exprimés dans Sa loi. En effet, la confiance dans les promesses de Dieu, en particulier la promesse du salut par la foi seule et l’obéissance à Sa loi, ne sont pas opposées l’une à l’autre. Ils représentent les deux faces d’une même médaille.

Lisez
Romains 3:31
. Que dit ce texte sur la relation entre la loi et la foi?

Opposer la foi en la mort expiatoire et sacrificielle de Jésus en notre faveur à l’obéissance à la loi de Dieu, c’est établir une dichotomie fausse et dangereuse. La loi et la grâce ont toujours été intrinsèquement liées. Seule une compréhension superficielle du rôle de la loi peut conduire à percevoir la « loi » et la « grâce » comme étant opposées.

Les écrivains de l’Ancien Testament avaient une haute estime pour la loi et la considéraient comme un délice (
Ps 1:2
;
Ps 119:70,77,174
). Considérée et utilisée correctement, la loi conduira à une compréhension plus profonde du péché (
Rm 7:7
) et la nécessité de la justice de Christ (
Gal 3:24
).

Bien que, par la grâce de Dieu, vous cherchez à observer Sa loi, comment votre propre expérience vous a-t-elle montré votre besoin de la justice de Christ qui vous couvre?
Réflexion avancée:

« Lisez Ellen G. White, « Le passage du Jourdain », pp. 441, 442, dans Patriarches et prophètes; « L’entrée dans la terre promise », p. 176, dans L’histoire de la rédemption.

« C’est à moi personnellement que Jésus adresse ses promesses et ses avertissements.
Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique afin que, croyant en lui, je ne périsse pas mais que j’obtienne la vie éter- nelle. Les expériences décrites dans la Parole de Dieu doivent devenir mes expériences à moi. Prières et promesses, préceptes et avertissements: tout est pour moi… Quand la foi reçoit ainsi et s’approprie les principes de la vérité, ils deviennent partie intégrante de notre être et le mobile déterminant de la vie. La Parole de Dieu, reçue par une âme, façonne les pensées et concourt à la formation du caractère. » Ellen G. White, Jésus-Christ, pp. 381, 382.

« Il n’y a pas de point qui ait besoin d’être approfondi plus sérieusement, répété plus fréquemment, ou établi plus fermement dans l’esprit de tous que l’impossibilité pour l’homme déchu de mériter quoi que ce soit par ses bonnes œuvres. Le salut vient par la foi en Jésus-Christ seul. » (Ellen G. White, Faith and Works, p. 19.)

Discussion:

1) Quelle que soit la différence entre les circonstances et les expériences de Josué et les nôtres, quels principes spirituels pouvons-nous tirer de sa vie et appliquer à la nôtre? Pourquoi, cependant, devons- nous toujours garder à l’esprit le contexte lorsque nous cherchons à établir des analogies?
2) Discutez de la relation entre la promesse de Dieu et notre obéissance. Comment se complètent-elles? Quels sont les dangers de trop insister sur l’une au détriment de l’autre? C’est-à-dire, quel danger y a-t-il à pousser la loi au détriment de la grâce?
Ou à insister sur la grâce au détriment de la loi?
3) D’après la leçon de cette semaine, comment définiriez-vous le succès d’un point de vue biblique? Quelle place la prospérité a-t-elle dans une définition chrétienne du succès?
4)Imaginez ce que Josué aurait pu ressentir en suivant Moïse. Quelle promesse Dieu lui avait-Il faite qui l’avait certainement soutenu (voir
Js 1:5
) dans ses grandes responsabilités?
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