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LEÇONS DE FOI du livre de Josué
4ème Trimestre 2025
12 - Dieu est fidèle!
Du 13 au 19 décembre 2025
Samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ; .
Verset à mémoriser:
« De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la maison d’Israël, aucune ne resta sans effet: toutes s’accomplirent » (, LSG).
Le 20 janvier 1961, lors de son discours d’investiture, John F. Kennedy s’adressait au peuple américain avec une allocution brève - à peine 1 366 mots -, mais d’une puissance telle qu’elle imprégna durablement la mémoire collective. Exhortant ses concitoyens à privilégier le sens du devoir sur la revendication des droits, il déclara notamment: « Avec une bonne conscience comme seule récompense sûre, avec l’histoire comme juge final de nos actes, allons de l’avant pour diriger le pays que nous aimons, en demandant sa bénédiction et son aide, mais en sachant qu’ici sur terre, l’œuvre de Dieu doit vraiment être la nôtre. »
De manière analogue, lorsque Josué, le chef vieillissant du peuple d’Israël, sentit que sa fin approchait, il prit l’initiative de s’adresser une dernière fois aux responsables de la nation ainsi qu’au peuple tout entier ( et 24). Le chapitre 23 se tourne résolument vers l’avenir, en insistant sur la nécessité d’une fidélité exclusive à Dieu.
Le chapitre 24, quant à lui, retrace les actes de fidélité de Dieu dans le passé, dans le but de conduire les Israélites à un choix décisif: reconnaitre Yahvé comme le seul digne d’adoration.
Au cours de cette semaine, nous nous pencherons sur le premier discours de Josué, dans lequel le chef inspiré, tout en évoquant les victoires passées d’Israël, esquisse la voie qui conduira son peuple vers un avenir prospère et fidèle à l’alliance divine.
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Verset à mémoriser:
« De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites à la maison d’Israël, aucune ne resta sans effet: toutes s’accomplirent » (, LSG).
Le 20 janvier 1961, lors de son discours d’investiture, John F. Kennedy s’adressait au peuple américain avec une allocution brève - à peine 1 366 mots -, mais d’une puissance telle qu’elle imprégna durablement la mémoire collective. Exhortant ses concitoyens à privilégier le sens du devoir sur la revendication des droits, il déclara notamment: « Avec une bonne conscience comme seule récompense sûre, avec l’histoire comme juge final de nos actes, allons de l’avant pour diriger le pays que nous aimons, en demandant sa bénédiction et son aide, mais en sachant qu’ici sur terre, l’œuvre de Dieu doit vraiment être la nôtre. »
De manière analogue, lorsque Josué, le chef vieillissant du peuple d’Israël, sentit que sa fin approchait, il prit l’initiative de s’adresser une dernière fois aux responsables de la nation ainsi qu’au peuple tout entier ( et 24). Le chapitre 23 se tourne résolument vers l’avenir, en insistant sur la nécessité d’une fidélité exclusive à Dieu.
Le chapitre 24, quant à lui, retrace les actes de fidélité de Dieu dans le passé, dans le but de conduire les Israélites à un choix décisif: reconnaitre Yahvé comme le seul digne d’adoration.
Au cours de cette semaine, nous nous pencherons sur le premier discours de Josué, dans lequel le chef inspiré, tout en évoquant les victoires passées d’Israël, esquisse la voie qui conduira son peuple vers un avenir prospère et fidèle à l’alliance divine.
Toutes s’accomplirent
Dans , quelle image le livre donne-t-il de Dieu? Comment ces paroles s’appliquent-elles non seulement à la Terre promise historique, mais aussi à la réalité de notre salut ()?
Ces versets constituent le point culminant du livre et de son résumé théologique. Ils mettent en évidence l’un des thèmes majeurs de tout le livre: la fidélité de l’alliance de Yahvé, qui tient Ses promesses et accomplit Ses serments. Cette courte section résume également le contenu du livre jusqu’à ce chapitre. parle de l’attribution et de l’occupation du pays (-21), tan- dis que fait référence aux victoires remportées sur les ennemis et au contrôle acquis sur le pays (-12).
Toute cette rétrospective est vue à travers le prisme de la fidélité de Dieu. Les Israélites devaient constamment se souvenir que ce n’était que par la fidélité de Dieu à la parole qu’Il avait donnée qu’ils pouvaient revendiquer les victoires sur leurs ennemis ou s’approprier le pays comme héritage.
Il a donné « tout le pays » (, nous soulignons), livré tous leurs enne- mis entre leurs mains: « aucun de leurs ennemis ne put leur résister » (, nous soulignons), et « De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites » (, nous soulignons) « aucune ne resta sans effet: toutes s’accomplirent» (, nous soulignons). L’occurrence répétée du mot kol « tout/aucun/ chaque », six fois en trois versets (), souligne une fois de plus la vérité que la terre était un don de Yahvé, et qu’Israël ne pouvait s’attribuer aucun mérite pour l’avoir reçue. C’est l’Éternel qui avait juré de « donner » la terre et c’est Lui qui « livra » tous leurs ennemis entre leurs mains.
Tout le succès d’Israël doit être attribué uniquement à l’initiative divine et à la fidélité de Dieu. C’est aussi vrai en ce qui concerne notre salut: « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (, LSG).
En effet, soulignant la fidélité de Dieu, Paul a également écrit: « Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous règnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (, LSG).
Comment la fidélité de Dieu à Ses promesses nous donne-t-elle l’assurance que toutes Ses promesses pour l’avenir se réaliseront? (Voir , .)
Dans , quelle image le livre donne-t-il de Dieu? Comment ces paroles s’appliquent-elles non seulement à la Terre promise historique, mais aussi à la réalité de notre salut ()?
Ces versets constituent le point culminant du livre et de son résumé théologique. Ils mettent en évidence l’un des thèmes majeurs de tout le livre: la fidélité de l’alliance de Yahvé, qui tient Ses promesses et accomplit Ses serments. Cette courte section résume également le contenu du livre jusqu’à ce chapitre. parle de l’attribution et de l’occupation du pays (-21), tan- dis que fait référence aux victoires remportées sur les ennemis et au contrôle acquis sur le pays (-12).
Toute cette rétrospective est vue à travers le prisme de la fidélité de Dieu. Les Israélites devaient constamment se souvenir que ce n’était que par la fidélité de Dieu à la parole qu’Il avait donnée qu’ils pouvaient revendiquer les victoires sur leurs ennemis ou s’approprier le pays comme héritage.
Il a donné « tout le pays » (, nous soulignons), livré tous leurs enne- mis entre leurs mains: « aucun de leurs ennemis ne put leur résister » (, nous soulignons), et « De toutes les bonnes paroles que l’Éternel avait dites » (, nous soulignons) « aucune ne resta sans effet: toutes s’accomplirent» (, nous soulignons). L’occurrence répétée du mot kol « tout/aucun/ chaque », six fois en trois versets (), souligne une fois de plus la vérité que la terre était un don de Yahvé, et qu’Israël ne pouvait s’attribuer aucun mérite pour l’avoir reçue. C’est l’Éternel qui avait juré de « donner » la terre et c’est Lui qui « livra » tous leurs ennemis entre leurs mains.
Tout le succès d’Israël doit être attribué uniquement à l’initiative divine et à la fidélité de Dieu. C’est aussi vrai en ce qui concerne notre salut: « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (, LSG).
En effet, soulignant la fidélité de Dieu, Paul a également écrit: « Cette parole est certaine: Si nous sommes morts avec lui, nous vivrons aussi avec lui; si nous persévérons, nous règnerons aussi avec lui; si nous le renions, lui aussi nous reniera; si nous sommes infidèles, il demeure fidèle, car il ne peut se renier lui-même » (, LSG).
Comment la fidélité de Dieu à Ses promesses nous donne-t-elle l’assurance que toutes Ses promesses pour l’avenir se réaliseront? (Voir , .)
Un signe inquiétant
La conclusion majestueuse de l’ensemble de cette section () témoigne de l’accomplissement de la condition d’obéissance. Le succès ne saurait jamais être considéré comme acquis; il demeure indissociablement lié à l’obéissance à la Parole de Dieu. Ainsi, l’octroi du pays, tout en manifestant la fidélité de Dieu envers Israël (cf. ), ouvre la voie à un développement ultérieur, tributaire de l’attitude du peuple. Israël saura-t-il préserver les bénédictions reçues?
Lisez . Quels sont les principaux points centraux de l’introduction de Josué?
Le discours de Josué émanait d’un homme désormais avancé en âge, s’adressant à un peuple appelé à poursuivre fidèlement la mission que l’Éternel lui avait confiée. Il retraçait l’histoire de la conquête de la terre promise, insistant sur le fait que cette victoire n’avait été rendue possible que parce que l’Éternel avait combattu en leur faveur. Certes, l’infidélité et l’in- crédulité du peuple avaient engendré de nombreux conflits après l’Exode, mais c’est uniquement par la grâce divine — et non par leur puissance mili- taire — qu’ils avaient pu entrer en possession du pays. Dieu avait accordé à Israël un temps de repos en le délivrant de ses ennemis, mais certaines nations demeuraient encore à vaincre. La victoire n’était pas une réalité définitivement acquise, mais demeurait une promesse toujours accessible, à condition que le peuple persévère dans une confiance fidèle et constante envers le secours que Dieu continuait de lui offrir.
Quelles sont les similitudes entre la façon dont les Israélites avaient conquis Canaan sous la direction de Josué et la façon dont les chrétiens d’aujourd’hui peuvent mener une vie spirituelle victorieuse? Lisez , Cor 10:3-5, .
Les victoires remportées par les Israélites ne relevaient ni de leur force, ni de leur stratégie. De la même manière, la victoire spirituelle sur le péché et la tentation a été acquise par le sacrifice et la résurrection de Jésus-Christ. Toutefois, pour mener une vie triomphante, le peuple de Dieu doit aujourd’hui s’appuyer sans cesse sur les ressources spirituelles que lui procure le Saint-Esprit.
Alors que de merveilleuses promesses s’offrent à nous, pourquoi le péché nous semble-t-il encore si facile?
La conclusion majestueuse de l’ensemble de cette section () témoigne de l’accomplissement de la condition d’obéissance. Le succès ne saurait jamais être considéré comme acquis; il demeure indissociablement lié à l’obéissance à la Parole de Dieu. Ainsi, l’octroi du pays, tout en manifestant la fidélité de Dieu envers Israël (cf. ), ouvre la voie à un développement ultérieur, tributaire de l’attitude du peuple. Israël saura-t-il préserver les bénédictions reçues?
Lisez . Quels sont les principaux points centraux de l’introduction de Josué?
Le discours de Josué émanait d’un homme désormais avancé en âge, s’adressant à un peuple appelé à poursuivre fidèlement la mission que l’Éternel lui avait confiée. Il retraçait l’histoire de la conquête de la terre promise, insistant sur le fait que cette victoire n’avait été rendue possible que parce que l’Éternel avait combattu en leur faveur. Certes, l’infidélité et l’in- crédulité du peuple avaient engendré de nombreux conflits après l’Exode, mais c’est uniquement par la grâce divine — et non par leur puissance mili- taire — qu’ils avaient pu entrer en possession du pays. Dieu avait accordé à Israël un temps de repos en le délivrant de ses ennemis, mais certaines nations demeuraient encore à vaincre. La victoire n’était pas une réalité définitivement acquise, mais demeurait une promesse toujours accessible, à condition que le peuple persévère dans une confiance fidèle et constante envers le secours que Dieu continuait de lui offrir.
Quelles sont les similitudes entre la façon dont les Israélites avaient conquis Canaan sous la direction de Josué et la façon dont les chrétiens d’aujourd’hui peuvent mener une vie spirituelle victorieuse? Lisez , Cor 10:3-5, .
Les victoires remportées par les Israélites ne relevaient ni de leur force, ni de leur stratégie. De la même manière, la victoire spirituelle sur le péché et la tentation a été acquise par le sacrifice et la résurrection de Jésus-Christ. Toutefois, pour mener une vie triomphante, le peuple de Dieu doit aujourd’hui s’appuyer sans cesse sur les ressources spirituelles que lui procure le Saint-Esprit.
Alors que de merveilleuses promesses s’offrent à nous, pourquoi le péché nous semble-t-il encore si facile?
Des limites claires
En reprenant les mêmes paroles qui lui avaient été adressées au début du livre (), Josué affirma que la mission confiée à Israël ne relevait pas essentiellement du domaine militaire, mais d’un ordre spirituel: il s’agis- sait d’obéir à la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans la Torah.
À votre avis, pourquoi Josué avait-il pris une position si ferme concernant les relations d’Israël avec les nations environnantes? (;).
Le danger auquel était confronté Israël n’était pas la menace de l’animosité des nations restantes, mais le risque de leur amitié. Leurs armes ne représentaient peut-être pas un défi pour Israël; cependant, leur idéologie et leurs valeurs (ou contrevaleurs) pourraient s’avérer plus nuisibles que n’importe quelle force militaire. Josué attira l’attention des dirigeants sur le fait crucial que le conflit dans lequel ils ont été impliqués était d’abord, et en fin de compte, spirituel. Par conséquent, Israël devait maintenir son identité unique.
L’interdiction d’invoquer le nom d’un dieu, de jurer par lui, de le servir ou de se prosterner devant lui est intimement liée à la lutte contre l’idolâtrie. Dans le Proche-Orient ancien, le nom d’une divinité incarnait à la fois sa présence et son pouvoir.
Ainsi, évoquer ou invoquer les noms de dieux étrangers, que ce soit dans les salutations courantes ou au cours de transactions commerciales, revenait à reconnaitre leur autorité. Cette pratique favorisait une disposition à se tourner vers ces divinités en période de détresse, contribuant ainsi à l’infidélité d’Israël envers son Dieu (voir aussi ;).
Le danger que représentaient les mariages mixtes avec les Cananéens subsistants résidait dans le risque de compromission spirituelle pour Israël. L’objectif de l’avertissement formulé par Josué n’était nullement de promouvoir une quel- conque pureté raciale ou ethnique, mais bien de préserver la fidélité du peuple à l’égard du Dieu d’Israël, en le protégeant de l’idolâtrie, susceptible de provoquer sa ruine spirituelle. L’exemple du roi Salomon illustre de manière saisissante les conséquences désastreuses de telles unions ( ; 11:1-8). Dans le Nouveau Testament, les chrétiens sont explicitement exhortés à ne pas contracter de mariage avec des non-croyants (). Toutefois, en ce qui concerne les mariages déjà établis, l’apôtre Paul ne recommande pas la séparation, mais encourage plutôt le croyant à mener une vie exemplaire en espérant conduire son conjoint à la foi ().
La mise en garde de Josué contre les associations nuisibles conduit inévitablement à la question de la relation du chrétien avec le « monde ». Comment trouver une relation équilibrée avec la société qui nous entoure?
En reprenant les mêmes paroles qui lui avaient été adressées au début du livre (), Josué affirma que la mission confiée à Israël ne relevait pas essentiellement du domaine militaire, mais d’un ordre spirituel: il s’agis- sait d’obéir à la volonté de Dieu telle qu’elle est révélée dans la Torah.
À votre avis, pourquoi Josué avait-il pris une position si ferme concernant les relations d’Israël avec les nations environnantes? (;).
Le danger auquel était confronté Israël n’était pas la menace de l’animosité des nations restantes, mais le risque de leur amitié. Leurs armes ne représentaient peut-être pas un défi pour Israël; cependant, leur idéologie et leurs valeurs (ou contrevaleurs) pourraient s’avérer plus nuisibles que n’importe quelle force militaire. Josué attira l’attention des dirigeants sur le fait crucial que le conflit dans lequel ils ont été impliqués était d’abord, et en fin de compte, spirituel. Par conséquent, Israël devait maintenir son identité unique.
L’interdiction d’invoquer le nom d’un dieu, de jurer par lui, de le servir ou de se prosterner devant lui est intimement liée à la lutte contre l’idolâtrie. Dans le Proche-Orient ancien, le nom d’une divinité incarnait à la fois sa présence et son pouvoir.
Ainsi, évoquer ou invoquer les noms de dieux étrangers, que ce soit dans les salutations courantes ou au cours de transactions commerciales, revenait à reconnaitre leur autorité. Cette pratique favorisait une disposition à se tourner vers ces divinités en période de détresse, contribuant ainsi à l’infidélité d’Israël envers son Dieu (voir aussi ;).
Le danger que représentaient les mariages mixtes avec les Cananéens subsistants résidait dans le risque de compromission spirituelle pour Israël. L’objectif de l’avertissement formulé par Josué n’était nullement de promouvoir une quel- conque pureté raciale ou ethnique, mais bien de préserver la fidélité du peuple à l’égard du Dieu d’Israël, en le protégeant de l’idolâtrie, susceptible de provoquer sa ruine spirituelle. L’exemple du roi Salomon illustre de manière saisissante les conséquences désastreuses de telles unions ( ; 11:1-8). Dans le Nouveau Testament, les chrétiens sont explicitement exhortés à ne pas contracter de mariage avec des non-croyants (). Toutefois, en ce qui concerne les mariages déjà établis, l’apôtre Paul ne recommande pas la séparation, mais encourage plutôt le croyant à mener une vie exemplaire en espérant conduire son conjoint à la foi ().
La mise en garde de Josué contre les associations nuisibles conduit inévitablement à la question de la relation du chrétien avec le « monde ». Comment trouver une relation équilibrée avec la société qui nous entoure?
La colère de l’Éternel
Comment devons-nous interpréter les descriptions de la colère de Dieu et de la justice rétributive dans Josué? (, 16) et ailleurs dans les Écritures? (Voir aussi ; ; , 19; )
Israël avait déjà expérimenté la colère de l’Éternel au cours de son errance dans le désert ( ; 12:9), ainsi que sur la Terre promise (), et il avait pleinement conscience des conséquences redoutables qu’engendrait la provocation de Yahvé par une rupture manifeste de l’alliance. Ces versets marquent le sommet de la sévérité dans la rhétorique de Josué. Il est saisissant d’entendre que l’Éternel pourrait détruire Israël, d’autant plus que le même terme avait auparavant désigné l’anéantissement réservé aux Cananéens. De même que les promesses de l’Éternel s’étaient accomplies avec fidélité concernant la bénédiction d’Israël, les malédictions liées à l’alliance (; ) s’accompliront tout aussi assurément si le peuple rejette cette alliance.
À la lumière de la dépossession et de la destruction des Cananéens, ces versets soulignent une fois encore que Yahvé est le Juge ultime de toute la terre. Il déclare la guerre au péché, quel que soit le lieu où celui-ci se manifeste. Israël ne tirait aucune sainteté ni aucun mérite intrinsèque de sa participation à la guerre sainte, pas plus que les nations païennes ne le firent lorsqu’elles devinrent, par la suite, les instruments du jugement de Yahvé contre la nation élue.
Il appartenait à Israël de faire des glorieuses certitudes du passé le socle sur lequel fonder son avenir.
À première vue, l’enseignement biblique sur la colère de Dieu semble difficilement conciliable avec l’affirmation selon laquelle Dieu est amour (; ).
Pourtant, c’est précisément à la lumière de cette colère que la doctrine biblique de l’amour divin prend tout son relief. En effet, la Bible présente Dieu comme un Dieu d’amour, patient et prompt à pardonner (; ). Cependant, dans un monde marqué par le péché, la colère de l’Éternel constitue l’expression de Sa sainteté et de Sa justice face au mal. Elle ne saurait être réduite à une réaction émotionnelle, vengeresse ou capricieuse.
Le Nouveau Testament enseigne que le Christ s’est fait péché pour nous () et que, par Sa mort, nous avons été réconciliés avec Dieu (). Celui qui croit en Lui est préservé de la colère divine ( ; ; 1 Thes 1:10). Ainsi, le concept biblique de la colère de Dieu révèle un Dieu qui est à la fois le Juge équitable de l’univers et le Défenseur de la justice (; 50:6; ).
Comment devons-nous interpréter les descriptions de la colère de Dieu et de la justice rétributive dans Josué? (, 16) et ailleurs dans les Écritures? (Voir aussi ; ; , 19; )
Israël avait déjà expérimenté la colère de l’Éternel au cours de son errance dans le désert ( ; 12:9), ainsi que sur la Terre promise (), et il avait pleinement conscience des conséquences redoutables qu’engendrait la provocation de Yahvé par une rupture manifeste de l’alliance. Ces versets marquent le sommet de la sévérité dans la rhétorique de Josué. Il est saisissant d’entendre que l’Éternel pourrait détruire Israël, d’autant plus que le même terme avait auparavant désigné l’anéantissement réservé aux Cananéens. De même que les promesses de l’Éternel s’étaient accomplies avec fidélité concernant la bénédiction d’Israël, les malédictions liées à l’alliance (; ) s’accompliront tout aussi assurément si le peuple rejette cette alliance.
À la lumière de la dépossession et de la destruction des Cananéens, ces versets soulignent une fois encore que Yahvé est le Juge ultime de toute la terre. Il déclare la guerre au péché, quel que soit le lieu où celui-ci se manifeste. Israël ne tirait aucune sainteté ni aucun mérite intrinsèque de sa participation à la guerre sainte, pas plus que les nations païennes ne le firent lorsqu’elles devinrent, par la suite, les instruments du jugement de Yahvé contre la nation élue.
Il appartenait à Israël de faire des glorieuses certitudes du passé le socle sur lequel fonder son avenir.
À première vue, l’enseignement biblique sur la colère de Dieu semble difficilement conciliable avec l’affirmation selon laquelle Dieu est amour (; ).
Pourtant, c’est précisément à la lumière de cette colère que la doctrine biblique de l’amour divin prend tout son relief. En effet, la Bible présente Dieu comme un Dieu d’amour, patient et prompt à pardonner (; ). Cependant, dans un monde marqué par le péché, la colère de l’Éternel constitue l’expression de Sa sainteté et de Sa justice face au mal. Elle ne saurait être réduite à une réaction émotionnelle, vengeresse ou capricieuse.
Le Nouveau Testament enseigne que le Christ s’est fait péché pour nous () et que, par Sa mort, nous avons été réconciliés avec Dieu (). Celui qui croit en Lui est préservé de la colère divine ( ; ; 1 Thes 1:10). Ainsi, le concept biblique de la colère de Dieu révèle un Dieu qui est à la fois le Juge équitable de l’univers et le Défenseur de la justice (; 50:6; ).
S’attacher à Dieu
La seule manière pour Israël d’échapper à la tentation de l’idolâtrie et d’éviter d’attirer la colère divine ne résidait pas dans une simple remémoration des interdits de l’alliance, mais dans l’entretien d’une fidélité consciente et constante envers l’Éternel. Le verbe hébreu traduit par « s’attacher » ou « s’unir » à l’Éternel (voir ) est le même que celui employé pour décrire le lien matrimonial destiné à unir l’épouse à son mari (), ou encore la fidélité indéfectible de Ruth envers Naomi (). Il est remarquable de constater que, selon l’appréciation de Josué, cette loyauté avait, jusqu’à ce jour, marqué l’attitude du peuple d’Israël dans son ensemble. Hélas, cette évaluation ne saurait s’appliquer aux époques ultérieures de l’histoire d’Israël, comme le montre de manière accablante le récit du livre des Juges (; ; , etc.)
Josué avait appelé Israël à aimer l’Éternel, son Dieu (; cf. ). L’amour ne saurait être contraint sans perdre sa nature même.
Pourtant, en quel sens peut-il faire l’objet d’un commandement?
Pour continuer à jouir des bénédictions de l’alliance, les Israélites devront rester fidèle à Dieu. L’hébreu est extrêmement catégorique: « Soyez très prudents pour le bien de votre propre âme. » Le mot ‘Ahaba, « amour » peut faire référence à un large éventail d’affections humaines, y compris l’attachement amical, l’intimité sexuelle, la tendresse maternelle, l’amour romantique et la loyauté envers Dieu. Si nous comprenons l’amour pour Dieu comme un engagement conscient et une dévotion envers Lui, cela peut être enjoint sans violer sa vraie nature (Voir aussi ). Dieu a toujours voulu que l’obéissance à Ses commandements découle d’une relation personnelle avec Lui ( [« je vous ai amenés vers moi », LSG], , voir aussi ) sur la base de ce qu’Il a fait pour eux dans Sa grande miséricorde et Son amour.
Le commandement d’aimer Dieu exprime aussi le caractère réciproque, mais non symétrique, de l’amour divin. Dieu désire entrer dans une relation intime et personnelle avec chaque personne qui répond à Son amour. Ainsi, Son amour universel pour tous constitue le cadre de la manifestation de notre amour volontaire et mutuel.
Jésus avait donné un commandement nouveau à Ses disciples. En quel sens ce commandement était-il nouveau et ancien à la fois? Lisez , et ; cf. .
La seule manière pour Israël d’échapper à la tentation de l’idolâtrie et d’éviter d’attirer la colère divine ne résidait pas dans une simple remémoration des interdits de l’alliance, mais dans l’entretien d’une fidélité consciente et constante envers l’Éternel. Le verbe hébreu traduit par « s’attacher » ou « s’unir » à l’Éternel (voir ) est le même que celui employé pour décrire le lien matrimonial destiné à unir l’épouse à son mari (), ou encore la fidélité indéfectible de Ruth envers Naomi (). Il est remarquable de constater que, selon l’appréciation de Josué, cette loyauté avait, jusqu’à ce jour, marqué l’attitude du peuple d’Israël dans son ensemble. Hélas, cette évaluation ne saurait s’appliquer aux époques ultérieures de l’histoire d’Israël, comme le montre de manière accablante le récit du livre des Juges (; ; , etc.)
Josué avait appelé Israël à aimer l’Éternel, son Dieu (; cf. ). L’amour ne saurait être contraint sans perdre sa nature même.
Pourtant, en quel sens peut-il faire l’objet d’un commandement?
Pour continuer à jouir des bénédictions de l’alliance, les Israélites devront rester fidèle à Dieu. L’hébreu est extrêmement catégorique: « Soyez très prudents pour le bien de votre propre âme. » Le mot ‘Ahaba, « amour » peut faire référence à un large éventail d’affections humaines, y compris l’attachement amical, l’intimité sexuelle, la tendresse maternelle, l’amour romantique et la loyauté envers Dieu. Si nous comprenons l’amour pour Dieu comme un engagement conscient et une dévotion envers Lui, cela peut être enjoint sans violer sa vraie nature (Voir aussi ). Dieu a toujours voulu que l’obéissance à Ses commandements découle d’une relation personnelle avec Lui ( [« je vous ai amenés vers moi », LSG], , voir aussi ) sur la base de ce qu’Il a fait pour eux dans Sa grande miséricorde et Son amour.
Le commandement d’aimer Dieu exprime aussi le caractère réciproque, mais non symétrique, de l’amour divin. Dieu désire entrer dans une relation intime et personnelle avec chaque personne qui répond à Son amour. Ainsi, Son amour universel pour tous constitue le cadre de la manifestation de notre amour volontaire et mutuel.
Jésus avait donné un commandement nouveau à Ses disciples. En quel sens ce commandement était-il nouveau et ancien à la fois? Lisez , et ; cf. .
Réflexion avancée:
Lisez Ellen G. White, « Les dernières paroles de Josué », pp. 480, 481, dans Patriarches et prophètes.
« Bien des personnes se laissent tromper par la pensée agréable, suggérée par Satan, que l’amour de Dieu pour son peuple est tel qu’il excuse ses péchés; que ses menaces, tout en répondant, dans son gouvernement moral, à un certain but, ne s’accompliront jamais littéralement. Mais Dieu n’abandonne aucun principe de sa justice; il voit le péché sous son vrai jour, et affirme qu’il a pour conséquences infaillibles la souffrance et la mort. Dieu n’a jamais accordé, et il n’accordera jamais au pécheur un pardon inconditionnel. Ce genre de pardon serait, de sa part, une abdication des principes de justice qui sont à la base même de son gouverne- ment et jetterait dans la consternation les mondes restés purs. Si les conséquences du péché, expressément signalées, n’étaient pas certaines, comment pourrait-on être assuré de l’accomplissement des bienfaits promis à la vertu? Une bonté qui exclurait la justice ne serait plus de la bonté, mais de la faiblesse.
Dieu est l’auteur de la vie. Toutes ses lois ont pour but de la perpétuer. Mais là où Dieu a mis l’ordre, le péché a introduit le désordre. Aussi longtemps que le péché existera, la souffrance et la mort seront inévitables. Ce n’est que grâce au Rédempteur, qui a subi la lèpre du péché à notre place, que nous pouvons espérer échapper personnellement à ses effroyables conséquences. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 481.
Discussion:
1) Examinez les preuves de la fidélité de Dieu dans votre vie. Que pouvez-vous indiquer?
Au même moment, comment réagissez-vous lorsque les choses ne se passent pas comme vous l’espérez ou selon vos prières, ou lorsque des promesses revendiquées sont accueillies - par le silence?
2) Discutez de l’enseignement biblique sur la colère de Dieu. Comment présenteriez-vous la colère de l’Éternel comme faisant partie de la bonne nouvelle?
3) Quels principes pouvez-vous tirer de la leçon de cette semaine concernant la fréquentation des incroyants? Comment pouvons-nous maintenir une harmonie en ayant des limites claires en termes de principes et de pratiques tout en nous mêlant aux gens pour les servir et veiller à leur bienêtre?
4) Quels sont les obstacles qui vous empêchent de vous attacher à l’Éternel de tout votre cœur?
Lisez Ellen G. White, « Les dernières paroles de Josué », pp. 480, 481, dans Patriarches et prophètes.
« Bien des personnes se laissent tromper par la pensée agréable, suggérée par Satan, que l’amour de Dieu pour son peuple est tel qu’il excuse ses péchés; que ses menaces, tout en répondant, dans son gouvernement moral, à un certain but, ne s’accompliront jamais littéralement. Mais Dieu n’abandonne aucun principe de sa justice; il voit le péché sous son vrai jour, et affirme qu’il a pour conséquences infaillibles la souffrance et la mort. Dieu n’a jamais accordé, et il n’accordera jamais au pécheur un pardon inconditionnel. Ce genre de pardon serait, de sa part, une abdication des principes de justice qui sont à la base même de son gouverne- ment et jetterait dans la consternation les mondes restés purs. Si les conséquences du péché, expressément signalées, n’étaient pas certaines, comment pourrait-on être assuré de l’accomplissement des bienfaits promis à la vertu? Une bonté qui exclurait la justice ne serait plus de la bonté, mais de la faiblesse.
Dieu est l’auteur de la vie. Toutes ses lois ont pour but de la perpétuer. Mais là où Dieu a mis l’ordre, le péché a introduit le désordre. Aussi longtemps que le péché existera, la souffrance et la mort seront inévitables. Ce n’est que grâce au Rédempteur, qui a subi la lèpre du péché à notre place, que nous pouvons espérer échapper personnellement à ses effroyables conséquences. » Ellen G. White, Patriarches et prophètes, p. 481.
Discussion:
1) Examinez les preuves de la fidélité de Dieu dans votre vie. Que pouvez-vous indiquer?
Au même moment, comment réagissez-vous lorsque les choses ne se passent pas comme vous l’espérez ou selon vos prières, ou lorsque des promesses revendiquées sont accueillies - par le silence?
2) Discutez de l’enseignement biblique sur la colère de Dieu. Comment présenteriez-vous la colère de l’Éternel comme faisant partie de la bonne nouvelle?
3) Quels principes pouvez-vous tirer de la leçon de cette semaine concernant la fréquentation des incroyants? Comment pouvons-nous maintenir une harmonie en ayant des limites claires en termes de principes et de pratiques tout en nous mêlant aux gens pour les servir et veiller à leur bienêtre?
4) Quels sont les obstacles qui vous empêchent de vous attacher à l’Éternel de tout votre cœur?
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