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UNIR LE CIEL ET LA TERRE
1er trimestre 2026
1 - Persécutés mais pas abandonnés
Du 27 décembre 2025 au 2 janvier 2026
Samedi après-midi
Lecture de la semaine:
; ; ; ,16; ; ; .
Verset à mémoriser:
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous » (, LSG).
Un pasteur adventiste, victime de fausses accusations, passa près de deux années derrière les barreaux. D’abord profondément déconcerté, il en vint peu à peu à comprendre que la prison était en réalité le champ missionnaire que Dieu lui confiait. Lorsque ses codétenus découvrirent qu’il était pasteur, ils l’invitèrent à prêcher. Il répondit à cet appel: il annonça l’Évangile, distribua des publications chrétiennes, baptisa des prisonniers et dirigea des services de sainte cène. « Parfois, confia-t-il, il était difficile d’exercer le ministère en prison. Mais il y avait aussi de la joie, surtout lorsqu’on voyait des prières exaucées et des vies transformées. »
L’apôtre Paul avait lui aussi écrit les Épitres aux Philippiens et aux Colossiens alors qu’il était en prison (voir ; ). En effet, à Philippes, après avoir été faussement accusés, Paul et Silas furent jetés en prison, le geôlier leur ayant même mis « les ceps aux pieds » (, LSG). Toutefois, « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient » (, LSG). Ils avaient appris à « se réjouir toujours », quelles que soient les circonstances.
Cette semaine, nous étudierons les situations difficiles auxquelles Paul a été confronté. Il voyait au-delà des épreuves un but supérieur. Peut-être pourrons-nous, à notre tour, apprendre de son expérience quand nous faisons face à nos propres défis.
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Verset à mémoriser:
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous » (, LSG).
Un pasteur adventiste, victime de fausses accusations, passa près de deux années derrière les barreaux. D’abord profondément déconcerté, il en vint peu à peu à comprendre que la prison était en réalité le champ missionnaire que Dieu lui confiait. Lorsque ses codétenus découvrirent qu’il était pasteur, ils l’invitèrent à prêcher. Il répondit à cet appel: il annonça l’Évangile, distribua des publications chrétiennes, baptisa des prisonniers et dirigea des services de sainte cène. « Parfois, confia-t-il, il était difficile d’exercer le ministère en prison. Mais il y avait aussi de la joie, surtout lorsqu’on voyait des prières exaucées et des vies transformées. »
L’apôtre Paul avait lui aussi écrit les Épitres aux Philippiens et aux Colossiens alors qu’il était en prison (voir ; ). En effet, à Philippes, après avoir été faussement accusés, Paul et Silas furent jetés en prison, le geôlier leur ayant même mis « les ceps aux pieds » (, LSG). Toutefois, « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient » (, LSG). Ils avaient appris à « se réjouir toujours », quelles que soient les circonstances.
Cette semaine, nous étudierons les situations difficiles auxquelles Paul a été confronté. Il voyait au-delà des épreuves un but supérieur. Peut-être pourrons-nous, à notre tour, apprendre de son expérience quand nous faisons face à nos propres défis.
Paul, prisonnier de Jésus-Christ
Les Épitres aux Philippiens et aux Colossiens sont qualifiées d’« Épitres de prison », car Paul les avait rédigées durant son incarcération (tout comme Éphésiens et Philémon). La plupart des commentateurs estiment qu’il les avait écrites à Rome, entre 60 et 62 ap. JC. (voir ).
Lisez et . Que révèle Paul dans la manière dont il parle de son emprisonnement?
Paul avait entièrement consacré sa vie à Jésus-Christ. Si cela impliquait le fait d’être prisonnier, il l’acceptait avec foi. Il se décrit même comme un « ambassadeur dans les chaines » (, LSG). Missionnaire infatigable, fondateur d’Églises et formateur de disciples, il aurait pu se demander: « Pourquoi suis-je enfermé ici alors que je pourrais faire tant de choses ailleurs? » Plus tard, il sera de nouveau emprisonné lorsqu’il écrira 2 Timothée. En tout, au moins cinq Épitres du Nouveau Testament ont été rédigées depuis une cellule.
Aucune de ces Épitres ne précise l’endroit exact de son emprisonnement, ce qui a conduit certains à suggérer Éphèse ou Césarée. Toutefois, rien n’indique que Paul ait été emprisonné à Éphèse, et bien que Césarée soit plausible, sa vie n’y semblait pas en danger. Ce danger est en revanche palpable lors de la rédaction de l’Épitre aux Philippiens (voir ; 2:17).
L’Épitre donne d’autres indices sur le lieu de sa détention. Tout d’abord, il y avait un prétoire. Cela peut faire référence à la résidence officielle d’un gouverneur provincial, comme celle de Jérusalem, où Jésus fut examiné par Pilate (, ), et à Césarée, où Paul a été emprisonné. Mais Paul avait clairement utilisé ce terme non pas pour désigner un lieu, mais en référence à des personnes. Paul évoque « toute la garde prétorienne » (, BDS). Il ne désigne pas ici un bâtiment, mais les membres de cette garde: à Rome, elle comptait environ neuf mille soldats d’élite, chargés de la protection de l’empereur et de ses prisonniers.
De plus, Paul avait envoyé aux croyants des salutations de « ceux de la maison de César » (), ce qui confirme qu’il était bien à Rome et en contact avec des personnes servant dans l’entourage impérial.
Les Épitres aux Philippiens et aux Colossiens sont qualifiées d’« Épitres de prison », car Paul les avait rédigées durant son incarcération (tout comme Éphésiens et Philémon). La plupart des commentateurs estiment qu’il les avait écrites à Rome, entre 60 et 62 ap. JC. (voir ).
Lisez et . Que révèle Paul dans la manière dont il parle de son emprisonnement?
Paul avait entièrement consacré sa vie à Jésus-Christ. Si cela impliquait le fait d’être prisonnier, il l’acceptait avec foi. Il se décrit même comme un « ambassadeur dans les chaines » (, LSG). Missionnaire infatigable, fondateur d’Églises et formateur de disciples, il aurait pu se demander: « Pourquoi suis-je enfermé ici alors que je pourrais faire tant de choses ailleurs? » Plus tard, il sera de nouveau emprisonné lorsqu’il écrira 2 Timothée. En tout, au moins cinq Épitres du Nouveau Testament ont été rédigées depuis une cellule.
Aucune de ces Épitres ne précise l’endroit exact de son emprisonnement, ce qui a conduit certains à suggérer Éphèse ou Césarée. Toutefois, rien n’indique que Paul ait été emprisonné à Éphèse, et bien que Césarée soit plausible, sa vie n’y semblait pas en danger. Ce danger est en revanche palpable lors de la rédaction de l’Épitre aux Philippiens (voir ; 2:17).
L’Épitre donne d’autres indices sur le lieu de sa détention. Tout d’abord, il y avait un prétoire. Cela peut faire référence à la résidence officielle d’un gouverneur provincial, comme celle de Jérusalem, où Jésus fut examiné par Pilate (, ), et à Césarée, où Paul a été emprisonné. Mais Paul avait clairement utilisé ce terme non pas pour désigner un lieu, mais en référence à des personnes. Paul évoque « toute la garde prétorienne » (, BDS). Il ne désigne pas ici un bâtiment, mais les membres de cette garde: à Rome, elle comptait environ neuf mille soldats d’élite, chargés de la protection de l’empereur et de ses prisonniers.
De plus, Paul avait envoyé aux croyants des salutations de « ceux de la maison de César » (), ce qui confirme qu’il était bien à Rome et en contact avec des personnes servant dans l’entourage impérial.
Paul enchainé
Au cours de son séjour en Macédoine, Paul avait mentionné plusieurs détentions (; ; ). Le premier emprisonnement rapporté dans les Écritures a eu lieu à Philippes (). Plus tard, il fut brièvement détenu à Jérusalem, avant d’être transféré à Césarée.
Ailleurs, Paul mentionne ses « chaînes » (,13, LSG). Bien qu’assigné à résidence à Rome, il restait attaché par une chaîne à un soldat romain d’élite. Plus tard, Ignace d’Antioche, un chrétien du II? siècle placé dans une situation semblable, décrivit ces gardes comme de véritables « bêtes sauvages […] qui ne font qu’empirer lorsqu’elles sont bien traitées ». (Michael W. Holmes, ed., The Apostolic Fathers, Grand Rapids, MI: Baker Academic, 2007, p. 231).
Lisez . Que nous apprend ce texte sur la manière dont Paul supportait ses épreuves? Quelle était la priorité de sa vie?
Malgré les difficultés, Paul gardait toujours un regard positif, et cela le soutenait face au stress. Même lorsque Satan l’attaquait, il savait que Dieu ne l’avait pas abandonné.
Lisez . Quelles ressources spirituelles Paul utilisait-il pour surmonter les épreuves?
Quand nous sommes confrontés à nos faiblesses ou à nos échecs passés, le découragement peut s’installer. Mais c’est précisément dans ces moments qu’il faut se souvenir des ressources que Dieu nous donne pour triompher. La Bible, « parole de vérité », en est une des plus précieuses: elle nous montre à la fois les erreurs des hommes du passé et les chemins qu’ils avaient suivis vers la victoire.
De plus, le Saint-Esprit « nous permet de bénéficier de l’œuvre accomplie par le Rédempteur du monde. C’est l’Esprit qui rend le cœur pur; c’est par l’Esprit que le croyant devient participant de la nature divine. Christ a donné la plénitude de la puissance divine de Son Esprit pour que nous puissions vaincre nos défauts, héréditaires ou acquis, et pour que l’Église reçoive l’empreinte de son caractère. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 675.
Au cours de son séjour en Macédoine, Paul avait mentionné plusieurs détentions (; ; ). Le premier emprisonnement rapporté dans les Écritures a eu lieu à Philippes (). Plus tard, il fut brièvement détenu à Jérusalem, avant d’être transféré à Césarée.
Ailleurs, Paul mentionne ses « chaînes » (,13, LSG). Bien qu’assigné à résidence à Rome, il restait attaché par une chaîne à un soldat romain d’élite. Plus tard, Ignace d’Antioche, un chrétien du II? siècle placé dans une situation semblable, décrivit ces gardes comme de véritables « bêtes sauvages […] qui ne font qu’empirer lorsqu’elles sont bien traitées ». (Michael W. Holmes, ed., The Apostolic Fathers, Grand Rapids, MI: Baker Academic, 2007, p. 231).
Lisez . Que nous apprend ce texte sur la manière dont Paul supportait ses épreuves? Quelle était la priorité de sa vie?
Malgré les difficultés, Paul gardait toujours un regard positif, et cela le soutenait face au stress. Même lorsque Satan l’attaquait, il savait que Dieu ne l’avait pas abandonné.
Lisez . Quelles ressources spirituelles Paul utilisait-il pour surmonter les épreuves?
Quand nous sommes confrontés à nos faiblesses ou à nos échecs passés, le découragement peut s’installer. Mais c’est précisément dans ces moments qu’il faut se souvenir des ressources que Dieu nous donne pour triompher. La Bible, « parole de vérité », en est une des plus précieuses: elle nous montre à la fois les erreurs des hommes du passé et les chemins qu’ils avaient suivis vers la victoire.
De plus, le Saint-Esprit « nous permet de bénéficier de l’œuvre accomplie par le Rédempteur du monde. C’est l’Esprit qui rend le cœur pur; c’est par l’Esprit que le croyant devient participant de la nature divine. Christ a donné la plénitude de la puissance divine de Son Esprit pour que nous puissions vaincre nos défauts, héréditaires ou acquis, et pour que l’Église reçoive l’empreinte de son caractère. » Ellen G. White, Jésus-Christ, p. 675.
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